dimanche 18 janvier 2015

Le pancréas, une communauté cellulaire à l’indispensable intégrité

By: Dr Vétérinaire On: 11:17
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  • Le pancréas, une communauté cellulaire
    à l’indispensable intégrité
    ASPECT STRUCTURAL DU PANCRÉAS
    Le pancréas est une glande double, à la fois exocrine et endocrine, située dans une
    anse du duodénum intestinal (cf schéma et embryogenèse). La glande endocrine est
    représentée par de petits îlots disséminés dans le parenchyme exocrine, les îlots de
    Langerhans, dont le diamètre varie de 100 à 300 μm et dont le total ne représente guère que
    1% environ de la masse de la glande, soit un total de 1 à 2 g seulement. Les îlots de
    Langerhans sécrètent leurs peptides régulateurs dans le réseau capillaire insulaire qui irrigue
    ensuite le pancréas exocrine puis le foie par la circulation dans la veine porte qui recueille
    également le sang provenant de l’intestin. Ces produits de sécrétion endocrine doivent
    nécessairement traverser le foie avant de se répandre dans la circulation sanguine générale.
    Les principales hormones pancréatiques sont l’insuline sécrétée par les cellules B au centre
    de l’ilôt, le glucagon sécrété par les cellules A et la somatostatine produite par les cellules
    D; ces deux dernières catégories cellulaires se situant en périphérie de l’îlot. Il faut noter que
    les cellules D présentent parfois des extensions cytoplasmiques entourant principalement les
    cellules B. Celles-ci sécrètent également l’IAPP (Islet Amyloïd Poly Peptide) dont nous
    discuterons au cours de plusieurs chapitres. Nous détaillerons également le polypeptide
    pancréatique, molécule au rôle mal connu, sécrétée infinitésimalement par les cellules “F”.
    Toutes ces cellules présentent une étroite juxtaposition anatomique.

    RELATIONS PANCRÉAS EXOCRINE / ENDOCRINE
    La suppression de la fonction exocrine par ligature du canal pancréatique entraîne un
    remaniement du parenchyme exocrine aboutissant à la genèse e au développement d’une
    fibrose par synthèse active de collagène à partir de fibroblastes et d’un tissu adipeux. Dans
    un deuxième temps apparaissent les répercutions au niveau endocrine qui ont été
    démontrées par une approche de l’insulinosécrétion in vivo et in vivo. On peut caractériser
    alors le développement d’un syndrome diabétique non insulino dépendant. Ces
    observations confirment la nécessité de relations structurales étroites entre parenchymes
    exocrines et endocrines pour maintenir l’équilibre de la fonction de ces deux tissus.
    On peut aisément admettre que certaines modifications du parenchyme exocrine, en
    particulier de type pancréatite et fibrose, seraient susceptibles d’entrainer des remaniements
    du parenchyme endocrine et donc des altérations de sa fonction. La régulation autocrine
    exocrine / endocrine et endocrine / endocrine entre cellules pancréatiques ne peut être
    assurée dans de bonnes conditions que si les îlots de Langerhans présentent une microarchitecture
    et une vascularisation bien organisée.
    APPORTS DE LA VASCULARISATION ET DE L’INNERVATION PANCRÉATIQUE
    La découverte que le glucagon stimule ou module la sécrétion locale d’insuline via des
    récepteurs b adrénergiques post synaptiques et au contraire que l’insuline supprime la
    sécrétion de glucagon (via des récepteurs a adrénergique) met en lumière un feed back
    négatif / positif intra-insulaire entre insuline et glucagon, donc entre cellules B et cellules A.
    La somatostatine (cellules D) est un inhibiteur potentiel de l’activité sécrétoire des

    cellules A et B et le glucagon stimule la sécrétion des cellules D. Les cellules insulaires
    réagissent donc localement et dépendant les unes des autres grâce à un double effet
    paracrine facilitant l’homéostasie métabolique. Il est évident que le glucose, fort stimulant de
    la circulation sanguine insulaire, influe sur le glucagon et l’insuline. Localement, il libère des
    neurotransmetteurs ou des messagers chimiques tels que peptides (GIP Gastric Inhibitory
    Peptide, CCK, sécrétine, corticotropine, TRH Thyrotropine Releasing Hormone, glycentine),
    des amines biogéniques, des nucléotides cycliques qui traversent les espaces interstitiels
    jusqu’aux récepteurs spécifiques de la cellule cible voisine, assurant ainsi un mécanismes
    neurocrine de contrôle adrénergique ou cholinergique après l’absorption de nutriments.
    En effet, le pancréas est richement innervé par des terminaisons synaptiques du
    système nerveux autonome, pouvant modifier le flux sanguin insulaire ou la sécrétion
    paracrine locale. Les expériences de greffes d’îlots laissent apparaître une influence positive
    des cellules B pancréatiques sur le développement de terminaisons nerveuses
    noradrénergiques contenant également du neuropeptide Y.
    Les trois hormones insuline, glucagon et somatostatine sont sécrétées par impulsions,
    ou cycles, régulés par le ganglion pancréatique fonctionnant comme un centre d’intégration. Il
    peu stimuler plusieurs îlots distribués au hasard. Si on bloque la transmission nerveuse intrapancréatique
    ou le récepteur nicotinique ganglionnaire postsynaptique, on artère la fréquence
    des cycles insulaires: le ganglion est en quelque sorte le pace-maker et le coordinateur de ces
    cycles sécrétoires. L’existence de ces cycles impose, dans cas d’une thérapie insulinique, une
    administration par infusion intraveineuse pulsatile de cette hormone.
    Il existe également une communication systémique humorale où l’hormone,
    sécrétée par sa cellule, passe par le système porte veineux via le système vasculaire
    systémique pour atteindre la cellule cible ou elle exercera son action stimulante ou
    suppressive. Cette dernière majoritairement endocrine peut également être de nature
    exocrine: dans ce cas, le flux sanguin passe par des capillaires provenant de petits îlots.
    L’hormone peut aussi agir par l’intermédiaire d’une microvascularisation insulaire locale,
    intra ou péri-ilots. On parle alors d’endocrinie. La cellule sécrétrice, notamment de type B,
    présente une polarité capillaire apicale nette. La circulation sanguine insulaire joue un rôle
    fondamental dans la coordination fonctionnelle de l’ilôt par une compartimentalisation
    artérielle et vasculaire.
    Dans un îlot, la communication entre cellules d’un même type ou de types différents
    passe par l’intermédiaire de jonctions spécialisées qui ont des fonctions potentielles
    différentes: les jonctions lacunaires (gap jonction) et les jonctions serrées (tight jonction).
    Les jonctions lacunaires permettent la communication directe entre les cellules et
    facilitent le passage d’impulsions électriques provenant notamment des cellules B, d’ions ou
    de petites molécules médiatrices d’un poids moléculaire inférieur à 1200. Elles ne permettent
    donc pas le passage direct intercellulaire d’insuline, du glucagon ou de la somatostatine. En
    revanche, elles ont un rôle important en coordonnant la fonction de l’ilôt entier , en
    synchronisant la sécrétion hormonale, et donc en influençant les interactions entre les cellules A,
    B et D.
    Les jonctions serrées sont des “murs” de fusion entre les cellules créant des
    barrières dans les espaces interstitiels qui peuvent bloquer les échanges d’hormone entre les
    cellules. Elles peuvent shunter les hormones a travers des canaux spécifiques directement

    aux capillaires ou a des aires spéciales dans les cellules cibles juxtaposées. Elles sont à la
    base de la compartimentalisation insulaire et ferment hermétiquement l’interstitium intercellulaire
    latéral séparant le compartiment capillaire artériel du compartiment capillaire veineux. Cette
    compartimentalisation est dépendante de la distribution des cellules endocrines de l’ilôt, de la
    microvascularisation insulaire, de la polarité des cellules ainsi que du flux de liquide intersticiel.
    Ce type de jonction est souvent induit par un traumatisme expérimental tel qu’un
    traitement protéolytique à l’origine d’une inflammation piégeant une grande quantité de
    matériel sécrétoire dans l’espace intercellulaire.
    En conclusion, des changements morphologiques, morphométriques ou dans la
    distribution des différents types de cellules endocrines peuvent découler aussi bien de
    remaniements des parenchymes endocrines ou exocrines que d’altérations vasculaires
    caractérisant les principales anomalies du diabète NID. Toutes ces observations expliquent
    en partie la difficulté et les nombreux échecs des greffes totales ou partielles d’un pancréas.








    Structure du pancréas (coloration PAF):
    photo a - Les cellules B (B) représentent la majorité cellulaire de l’îlot de Langerhans (I) au sein d’un tissu
    acineux (TA) compact. (x 280).
    photo b - Les cellules B (B) présentent une polarité, les granulations sont groupées côté capillaire (c). En
    périphérie de l’îlot (I), présence de cellules A (A) ou D (D). (x 500).

    samedi 17 janvier 2015

    MALADIE DES MUQUEUSES (DIARRHÉE A VIRUS DES BOVINS)

    By: Dr Vétérinaire On: 11:33
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  • par : Pr. B.MAMACHE

    MALADIE DES MUQUEUSES
    (DIARRHÉE A VIRUS DES BOVINS)
    DÉFINITION
    La maladie des muqueuses est affection bovine, caractérisée surtout par des lésions de la muqueuse digestive, qui évolue en règle générale sur un mode aigu et qui est vraisemblablement transmise par contact. Elle s’extériorise par de l’hyperthermie et de la leucopénie auxquelles font suite divers autres symptômes (inappétence, hypersécrétion salivaire et jetage, érosions et ulcères de la muqueuse buccale et de la peau entre les onglons, diarrhée et déshydratation). L’agent de la maladie des muqueuses est un virus de la famille des Togaviridae. Genre Flavivirus.
    Rq : les termes de « diarrhée à virus » et de « maladie des muqueuses » doivent être considérés comme synonymes.
    PATHOGÉNIE
    La transmission de la maladie des muqueuses au sein d’un élevage se fait par contact.
    L’infection est transmise par la bouche par suite d’une excrétion du virus par la bouche et dans les fèces. Les animaux de 8 mois à 2 ans sont les plus sensibles à l’infection. La majorité des animaux sont porteurs d’anticorps dont les titres n’augmentent pas ou exceptionnellement. Le taux de morbidité est généralement élevé, alors que le taux de mortalité est habituellement d’environ 5%.
    La maladie sévit de préférence en hiver et au début du printemps. Toutefois, dans certains pays les éclosions des foyers s’étendaient sur toute l’année (Angleterre), de plus, les animaux au pâturage et ceux à l’étable sont frappés de la même manière.
    SYMPTÔMES
    La maladie des muqueuses évolue sous deux formes : aigue ou chronique, dont la forme aigue semble plus fréquente que la forme chronique.
    * Lors de la forme aigue, l’incubation est en moyenne de 5 à 9 jours. Les premiers signes morbides sont constitués par une fièvre élevée et de la leucopénie. La fièvre peut rétrocéder au bout de 1 à 2 jours ou bien persister 3 à 5 jours, puis s’installent une hypersialie, des coliques et une diarrhée violente parfois hémorragiques qui peut persister pendant plusieurs jours. On note à ce stade des érosions et des ulcères des lèvres, de la langue, des gencives et du palais.
    Les lésions peuvent siéger sur le mufle, les narines, la vulve et assez souvent entre les onglons. Les lésions buccales guérissent parfois de manière extraordinairement rapide. Les symptômes généraux sont les suivant : inappétence totale, soif intense, abattement, cessation de la lactation et de la rumination, amaigrissement et déshydratation. Les femelles gravides peuvent avorter à la suite d’une infection infra-clinique.
    * La forme chronique se développe soit après une forme aigue soit après une infection infra-clinique. La maladie revêt alors une évolution s’étendant sur des mois et elle est caractérisée par des accès fébriles et des crises de diarrhées répétées, les ulcérations de la cavité buccale et de la peau entre les onglons, l’amaigrissement, le tarissement de la sécrétion lactée et les avortements.
    LÉSIONS
    Les lésions présentent de grande différence d’un foyer à l’autre, d’un animal à l’autre. Les lésions du tractus digestif occupent le devant de la scène. Des érosions et des ulcères se rencontrent au niveau de la muqueuse de la bouche, de l’œsophage et de la caillette, plus rarement sur le rumen, le réseau et le feuillet. Les érosions sont précédées par des soulèvements gris ou brunâtres de la muqueuse. Le contenu de l’intestin grêle et du gros intestin est aqueux et nauséabond. Il renferme du mucus et des caillots sanguins. La muqueuse est congestionnée, œdémateuse, semée d’hémorragies et d’ulcérations épithéliales qui siègent le long du tube digestif. Des érosions et des ulcères se situent assez souvent au niveau des espaces interdigités. Elles peuvent se retrouver sur les lèvres, le mufle, la muqueuse nasale, les lèvres de la vulve, le pharynx et le larynx. Les lobules antérieurs des poumons peuvent présenter des foyers de pneumonies. Les autres organes ne montrent généralement pas de lésions visibles.




    Les lésions microscopiques sont très démonstratives des lésions macroscopiques du tube digestif.
    Le processus se déroule tout d’abord dans les couches superficielles et ils sont marquées par une dégénérescence hydropique ou vacuolaire du cytoplasme et par des lésions nucléaires de régression et surtout par de la pycnose.
    DIAGNOSTIC
    Le diagnostic repose sur la mise en évidence d’une infection à virus de la diarrhée. Cette mise en évidence peut être obtenue par divers procédés :
    * Isolement du virus : les prélèvements sont constitués le plus souvent, sur l’animal vivant par le sang et les fèces, sur le cadavre par la rate, les ganglions mésentériques et les fragments d’autres organes.
    * Séro-neutralisation effectuée sur une paire de sérums : Les deux sérums sont prélevés, l’un si possible au début de l’affection, l’autre après un délai de 2 à 3 semaines. Les deux sérums sont mis en jeu dans une réaction de séro-neutralisation utilisant environ 100 DI 50 pour cultures cellulaires d’un virus cytopathogène (VD-virus). La montée des anticorps est considérée comme significative pour le diagnostic lorsque le titre d’anticorps du second sérum est le quadruple de celui du premier.
    Le diagnostic ne donne pas de renseignements utiles sur la maladie des muqueuses. Cette dernière n’est pas distinguable cliniquement de la peste bovine.
    ·         Diagnostic différentiel :
    La constatation d’érosions peut éveiller une suspicion de fièvre aphteuse. Cependant, lors de la maladie des muqueuses les érosions ne sont pas précédées de la formation de vésicules.
    Dans le diagnostic différentiel, il faut tenir compte de la rhino-trachéite infectieuse, du coryza gangréneux, de la stomatite vésiculeuse, de la fièvre Q ou coxiellose, de l’hyperkératose et les intoxications alimentaires par des toxiques chimiques.
    TRAITEMENT
    Toute thérapeutique dirigée contre la maladie des muqueuses est illusoire. Suivant les cas, un traitement symptomatique judicieux peut être appliqué. Les ATB et surtout ceux à large spectre d’activité sont utilisables mais ils demeurent sans influence sur le virus lui-même.
    PROPHYLAXIE
    La maladie des muqueuses ne fait pas partie des maladies à déclaration obligatoire. Lors de foyers de la forme maligne, les autorités vétérinaires compétentes peuvent dans les régions atteintes, ordonner des restrictions temporaires du trafic des animaux et une désinfection des écuries et des véhicules de transport. Aucun moyen spécifique de lutte, le sérum hyperimmun ou vaccin existant, contre la maladie des muqueuses. Le vaccin est surtout destiné à protéger des élevages de valeur.
    Après vaccination ou guérison, la maladie des muqueuses laisse derrière elle une immunité. Celle-ci n’est pas parfaite, car chez certains animaux apparemment guéris, les ulcérations peuvent récidiver.


    mardi 13 janvier 2015

    Lexique des termes de la médecine vétérinaire

    By: Dr Vétérinaire On: 11:09
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  •  
    Abcès : amas de pus dans une cavité naturelle ou formée par le pus lui-même.
    Acarien : ordre d'arachnides comprenant de petits animaux (quelques millimètres au plus) dont certains sont parasites.
    Achalasie crico-pharyngienne : incapacité relative de l'animal d'avaler des aliments ou des liquides par insuffisance d'ouverture du sphincter formé, à l'origine de l'œsophage, par le muscle cricopharyngien.
    Acides gras insaturés : Acides gras contenant des doubles liaisons entre les atomes de carbone. La position de la double liaison carbone détermine l'appartenance à la famille : oméga 3 pour ceux où le premier double lien est au niveau du troisième atome de carbone et oméga 6 pour les acides gras où la première double liaison se trouve sur le sixième carbone.
    Acides gras oméga 3 : Acides gras à longues chaînes ayant des propriétés anti-inflammatoires.
    Acides gras oméga 6 : Acides gras insaturés d'origine végétale, agissant sur la qualité de la peau et du pelage.
    Acidose : état pathologique du sang présentant une réaction acide, caractéristique du diabète grave, d'une intoxication…
    Acromégalie : déséquilibre endocrinien de la chienne adulte dû à un excès d'hormone de croissance.
    Adénites : inflammation des nœuds lymphatiques.
    Adénome : tumeur bénigne d'une glande.
    Adipocyte : cellule du tissu graisseux stockant les graisses, cellule adipeuse.
    Agalactie : absence de sécrétion lactée après la mise bas chez une femelle à terme.
    Alcalose : état d'alcalinité (basique) excessive du sang.
    Allergène : substance susceptible de provoquer une allergie dans un organisme.
    Allèle : Une des différentes formes que peut prendre un même gène. Les allèles occupent la même position (locus) sur les chromosomes homologues.
    Allergie : état d'un individu qui, sensibilisé à une substance, y réagit ultérieurement d'une façon exagérée.
    Alopécie : perte de poils localisée, régionale, généralisée, bilatérale et symétrique ou non symétrique.
    Amygdalites : inflammation des organes lymphoïdes de l'oropharynx ou amygdales.
    Amyloïdose : affection dégénérative du rein.
    Anabolisme : ensemble des réactions de synthèse subies dans un organisme par les substances qui le constituent.
    Anaphylaxie : augmentation de la sensibilité de l'organisme à l'égard d'une substance déterminée par la pénétration préalable dans le corps d'une dose, même minime, de cette substance.
    Anémie : diminution du taux d'hémoglobine fonctionnelle circulante.
    Anévrisme : dilatation de forme et d'importance variables du cœur ou d'un gros vaisseau.
    Ankyloblépharon : persistance de fermeture des paupières 15 jours après la naissance.
    Anorexie : diminution importante ou perte complète de l'appétit.
    Anoure : sans queue.
    Anticorps : substance défensive développée par l'organisme à la suite de l'introduction dans celui-ci d'un antigène et concourrant au mécanisme de l'immunité.
    Antioxydant : Substance protégeant les cellules de l'organisme contre l'action néfastes des radicaux libres.
    Anurie : diminution importante ou arrêt de la diurèse. L'animal n'urine plus.
    Aplasie médullaire : absence de développement des cellules de la moelle osseuse.
    Aplomb : verticalité des membres qui assure le maintien du corps.
    Appétence : désir qui porte à désirer un aliment.
    Artérite : altération inflammatoire ou dégénérative des parois artérielles.
    Arthrite : inflammation d'une articulation.
    Arthrose : dégénérescence articulaire caractérisée par une destruction progressive du cartilage articulaire associée à la formation d'ostéophytes.
    Ascite : épanchement de liquide dans l'abdomen.
    Asthme : anomalie respiratoire brutale d'installation rapide et d'origine allergique due à un spasme des bronches.
    Ataxie : incoordination de mouvements volontaires et troubles de l'équilibre lors de la station debout ou au cours de la marche.
    Atélectasie : affaissement des alvéoles pulmonaires, consécutif à une obstruction ou à la compression du poumon.
    Atopie : prédisposition génétique à produire certains type d'anticorps intervenant dans des réactions allergiques.
    Auto-immune : qui fabrique des anti-corps contre lui-même, contre certains de ses propres tissus.
    Azoospermie :
    absence de formation de spermatozoïde.

    Babésiose : affection parasitaire des globules rouges du chien transmise par des tiques. Piroplasmose.
    Babine : synonyme de lèvre ; au sens restrictif, désigne la partie de la lèvre supérieure qui recouvre les bords latéraux de la lèvre inférieure.
    Balanite : inflammation du gland.
    Balano-posthite :
    inflammation du gland (balanite) et du fourreau (posthite).
    Bâtard : chien issu de 2 races différentes, ou dont le père est inconnu.
    Blépharites : inflammation des paupières.
    Bradycardie : diminution de la fréquence cardiaque, inférieure à 60 battements par minute dans les grandes races et 90 dans les petites races.
    Bronchiolite : inflammation des bronchioles intra-pulmonaires.
    Bronchite : inflammation des bronches.

    Cachexie :
    état de maigreur extrême.
    Calcémie : taux de calcium dans le sang.
    Calcul : concrétion qui se forme dans différents organes aux dépens des sels contenus dans les liquides de l'organisme.
    Callosité : plaque hyperkératosique, ronde ou ovalaire, se développant sur la peau au niveau des points d'appui.
    Carcinome : tumeur cancéreuse épithéliale ou glandulaire.
    Castration : ablation des glandes génitales (ovariectomie chez la femelle).
    Catabolisme : ensemble des réactions de dégradation subies dans un organisme par les substances qui le constituent.
    Cataracte : opacification du cristallin.
    Cellule germinale : Cellule (ovule ou spermatozoïde) des organes sexuels qui intervient lors de la fécondation.
    Cellulite : pyodermite profonde grave infiltrante.
    Césarienne : opération qui consiste à inciser l'utérus pour sortir les chiots ou les chatons.
    Chalazion : inflammation et enkystement de petites glandes (de Meibomius) de la paupière.
    Chanfrein : partie du museau qui s'étend du stop à la truffe.
    Chéilites : inflammation des lèvres.
    Chémosis : œdème de la conjonctive (de l'œil).
    Choc : insuffisance circulatoire entraînant une incapacité subite du flux sanguin artériel à assurer les besoins tissulaires en oxygène.
    Cholécystite : inflammation de la vésicule biliaire.
    Chondrodystrophie : anomalies de l'ossification conduisant à un raccourcissement des membres, souvent associé à une incurvation.
    Chorée : contractions musculaires involontaires.
    Chromosome : Un chromosome est une structure constituée d'ADN. Chacun des chromosomes a une forme différente. Nous en avons 23 paires dans le noyau de chacune de nos cellules, 22 sont communes aux deux sexes. Les deux chromosomes restants sont les chromosomes sexuels. Chez la femme, ils forment une paire. On les appelle les chromosomes X. Chez l'homme, ils sont différents, l'un est un chromosome X et l'autre, beaucoup plus court est appelé chromosome Y.
    Les chromosomes sont particulièrement visibles au moment de la division cellulaire et ils sont en nombre différent selon les espèces. Le nombre de chromosomes varie dans certains types de cellules malades, en particulier dans les cellules cancéreuses, où en général, il augmente.
    Chylothorax : présence de lymphe dans la cavité pulmonaire (pleurale).
    Circumanalomes : tumeurs des glandes du pourtour de l'anus.
    Cirrhose : sclérose diffuse et hyperplasie anarchique du foie.
    Clairance : vitesse d'élimination d'un médicament du plasma.
    Claudication : boiterie.
    Colique : vive douleur pouvant intéresser les intestins, les reins ou le foie.
    Colite : inflammation du colon.
    Collapsus : 1/ diminution rapide des forces et de la pression artérielle sans syncope 2/ aplatissement d'un organe.
    Coma : état caractérisé par la disparition prolongée plus ou moins complète des fonctions de la vie de relation jusqu'à disparition de la vigilance, tandis que les fonctions de la vie végétative persistent.
    Composition corporelle : Proportion de masse maigre et de masse grasse d'un individu.
    Conjonctivite : inflammation des conjonctives.
    Congénitale : qui est apporté en naissant.
    Congestion : afflux anormal de sang dans une partie du corps.
    Consanguinité : désigne une ascendance commune ; utilisée en élevage canin et félin pour fixer les qualités propres à certains géniteurs.
    Convulsions : contractions musculaires violentes et involontaires.
    Coprophagie : ingestion volontaire d'excréments solides.
    Corniaud : chien sans race et sans origine définie.
    Coryza : rhinite et sinusite.
    Croc : canine du chien.
    Croupe : part des hanches à la partie supérieure des cuisses et des fesses.
    Cyanose : coloration bleue de la peau et des muqueuses suite à une mauvaise oxygénation du sang.
    Cystite : inflammation de la vessie.
    Cystotomie : incision de la vessie.
    Cytologie : partie de la biologie qui étudie la cellule sous différents aspects : morphologiques, biochimiques…

    Décubitus : attitude du corps lorsqu'il repose sur un plan horizontal.
    Démodécie : dermatose parasitaire provoquée par un acarien "Demodex canis".
    Démodex : acarien parasite des follicules pileux, responsable de la démodécie.
    Dermatite : inflammation du derme.
    Dermatomycoses : dermatoses provoquées par des champignons : levures, teignes.
    Dermatophytes : genres de champignons responsables d'infection du tissu kératinisé (peau, ongles et poils).
    Dermatose : terme général désignant une affection cutanée.
    Dermite : inflammation du derme.
    Dermatite miliaire : affection de la peau faisant apparaître de nombreux petits boutons prenant l'aspect de grains de mil au toucher.
    Dermoïde cornéen : malformation congénitale caractérisée par la présence de tissu cutané sur la conjonctive et sur la cornée.
    Diabète insipide : augmentation importante et permanente de la quantité des urines et exagération de la soif dues soit à une insuffisance de sécrétion d'hormone antidiurétique soit à une insensibilité du néphron à l'hormone antidiurétique.
    Diabète rénal : affection caractérisée par un défaut de résorption du glucose par les reins entraînant la présence de sucre dans les urines alors que le taux de sucre dans le sang est normal.
    Diabète sucré : état d'hyperglycémie (excès de sucre) chronique dans le sang dû à une mauvaise utilisation du glucose par les cellules en raison d'un déficit total ou partiel en insuline.
    Dialyse : technique d'épuration extra-rénale utilisé lorsque les reins n'arrivent plus à filtrer le sang.
    Diarrhée : augmentation de la fréquence d'émission des selles et/ou de leur teneur en eau et/ou de leur volume.
    Dilatation-torsion de l'estomac : syndrome aigu, dû à l'accumulation excessive de gaz puis de liquides dans l'estomac suivi de torsion de l'organe.
    Distichiasis : présence anormale de poils sur le bord libre des paupières.
    Diurétiques : médicaments provoquant une augmentation du volume de l'urine excrétée.
    Dyslipidémies : élévations du taux de lipides circulant dans le sang.
    Dysplasie : (de la hanche) affection congénitale à composante héréditaire caractérisée par un développement anormal de l'articulation de la hanche entraînant une mauvaise coaptation de la tête fémorale dans la cavité articulaire.
    Dyspnée : difficulté à respirer.
    Dystocie : accouchement difficile par obstruction d'origine maternelle ou fœtale.

    Eclampsie : crise d'hypocalcémie survenant à la mise bas ou pendant l'allaitement.
    Ectoparasite : parasite externe (puce, tique, aoûtat, poux).
    Ectopie testiculaire : localisation anormale d'un ou des deux testicules qui deviennent incapables de former des spermatozoïdes et exposés à développer des tumeurs.
    Ectropion : Réversion de la paupière, qui se tourne vers l'extérieur.
    Embolie : oblitération d'un vaisseau sanguin par un caillot ou un corps étranger véhiculé par le sang jusqu'au lieu où le calibre est insuffisant pour permettre son passage.
    Emétique : qui provoque le vomissement.
    Emphysème pulmonaire : dilatation permanente des alvéoles pulmonaires avec destruction de leur paroi.
    Encéphale : ensemble des centres nerveux (cerveau, cervelet, bulbe rachidien) contenus dans la boîte crânienne.
    Encéphalite : affection caractérisée par des lésions multiples disséminées dans les différentes parties du système nerveux central.
    Encéphalo-myélite : atteinte inflammatoire non suppurée de l'encéphale et de la moelle épinière.
    Encéphalose hépatique : syndrome neurologique complexe d'origine métabolique survenant lorsque le foie n'arrive plus à détoxifier les différents éléments d'origine intestinale parmi lesquels l'ammoniaque, qui entraîne alors une perturbation du fonctionnement du système nerveux central.
    Encoprésie : défécations sur le lieu de couchage.
    Endémie : maladie installée de façon permanente dans une contrée déterminée.
    Endomètre : tissu qui tapisse la cavité utérine.
    Endoparasite : parasite interne (dans les intestins...).
    Entérite : affection inflammatoire de l'intestin entraînant des diarrhées.
    Entorse : affection articulaire provoquée par un mouvement excédent les limites physiologiques.
    Entropion : enroulement du bord libre de la paupière vers la cornée.
    Enurésie : incontinence nocturne.
    EPA-DHA : Acides gras insaturés de la famille des oméga 3 qui diminuent la réponse inflammatoire. Ils sont utilisés pour traiter les maladies inflammatoires chroniques.
    Epidémie : maladie qui atteint rapidement un grand nombre d'individus d'une même région.
    Epiderme : membrane formant la zone externe de la peau et dont la couche superficielle est cornée.
    Epididymite : inflammation d'une partie du testicule appelée l'épididyme.
    Epilepsie : affection caractérisée par des crises convulsives avec perte de connaissance et correspondant à la décharge fonctionnelle d'un groupe de cellules nerveuses du cerveau.
    Epiphora : écoulement de larmes sur le chanfrein.
    Epispadias : abouchement de l'urètre sur la face supérieure du pénis.
    Epistaxis : hémorragies nasales.
    Epithélium : Tissu de recouvrement de la surface et des cavités internes de l'organisme.
    Epulis : tumeur bénigne du rebord des gencives.
    Erythème : congestion cutanée.
    Erythrocyte : globule rouge.
    Eutocie : mise bas normale.
    Extrasystoles : contractions anticipées des oreillettes, des ventricules ou du coeur entier.

    Fécalome : accumulation localisée de matières fécales (selles) dans l'intestin.
    Fèces : excréments solides.
    Fibrome : tumeur bénigne constituée par du tissu fibreux.
    Fibrosarcome : tumeur mésenchymateuse agressive dans laquelle les fibroblastes prédominent.
    Fièvre : élévation anormale de la température du corps.
    Fistules : conduits pathologiques ouverts par un orifice cutané ou muqueux et donnant issue à une sécrétion le plus souvent purulente.
    Folliculite : inflammation des follicules pileux généralement d'origine infectieuse.
    Fouet : queue du chien.
    Furonculose : inflammation suppurée du derme suite à une rupture du sac folliculaire.

    Galactorhée : écoulement surabondant de lait pendant l'allaitement ou écoulement de lait en dehors de la lactation.
    Gales : dermatoses parasitaires contagieuses provoquées par des acariens du genre Sarcoptes ou Notoedres.
    Gamète : Cellule germinale (reproductrice), ovule ou spermatozoïde, qui lors de la fécondation, fusionne pour former le zygote (œuf).
    Gammaglobuline : protéine du sang qui se comporte comme le support matériel des anticorps.
    Garrot : partie du corps au-dessus des épaules, qui va du bord supérieur de l'encolure au dos.
    Gastrite : inflammation de la muqueuse de l'estomac responsable de vomissements.
    Gastro-entérite : affection de l'estomac et des intestins responsables de vomissements et de diarrhées.
    Gelure : action du froid sur une partie organique.
    Gène : Unité d'hérédité contrôlant un caractère particulier. Cet élément génétique correspondant à un segment d'ADN ou d'ARN (virus), situé à un endroit bien précis (locus) sur un chromosome. Chaque région de l'ADN qui produit une molécule d'ARN fonctionnelle est un gène.
    Le noyau de la cellule est « la bibliothèque » qui renferme tout le patrimoine héréditaire de l'individu. Le chromosome est « un livre » de cette bibliothèque et le gène « une page » de ce livre.
    Germinal : Qualifie les cellules souches (c'est-à-dire précurseurs) des gamètes, par opposition à somatique (toutes les autres cellules du corps). Une mutation germinale se produit au sein d'un gamète ; elle peut donc être transmise à la descendance de la personne, contrairement à une mutation somatique qui disparaît avec la cellule affectée.
    Gingivite : inflammation des gencives.
    Glaucome : durcissement du globe oculaire par augmentation de la pression interne, entraînant une diminution de la vision.
    Globule blanc : cellule du sang chargée de la défense de l'organisme.
    Globule rouge : cellule du sang chargée du transport de l'oxygène.
    Globuline : protéine du sang.
    Glomérulonéphrite : affection inflammatoire du rein.
    Glossite : inflammation de la langue.
    Glycosurie : élimination de sucre (glucose) dans les urines.
    Goitre : hypertrophie bénigne de la glande thyroïde.
    Gonade : Une gonade est une glande sexuelle : les deux ovaires chez la femme ou les deux testicules chez l'homme sont des gonades.
    Granulocyte : globule blanc polynucléaire.
    Granulome : petit tumeur de forme arrondie, quelle qu'en soit sa nature.
    Grenouillette : formation kystique sous la langue contenant un épanchement liquidien.
    Gynécomastie : développement exagéré des mamelles chez le mâle.

    Hémarthrose :
    épanchement de sang à l'intérieur d'une articulation (de la cavité synoviale).
    Hématie : globule rouge.
    Hématocrite : rapport des volumes des globules rouges et du plasma sanguin.
    Hématome : épanchement de sang dans une cavité naturelle ou sous la peau consécutif à une rupture des vaisseaux.
    Hématopoïèse : formation des globules rouges du sang, qui a lieu principalement dans la moelle rouge des os.
    Hématurie : présence de sang dans les urines.
    Hémoglobinurie : présence d'hémoglobine dans les urines.
    Hémolyse : destruction des globules rouges du sang par éclatement.
    Hémopéritoine : collection de sang dans la cavité péritonéale.
    Hémophilie : anomalie du sang caractérisée par un retard ou une absence de coagulation.
    Hémoptysie : crachement de sang.
    Hémorragie : écoulement de sang hors des vaisseaux sanguins.
    Hémostase : action qui a pour but de stopper une hémorragie.
    Héparine : substance anti-coagulante.
    Hépatite : inflammation du foie d'origine toxique ou infectieuse.
    Hermaphrodisme : présence d'organes sexuels mâles et femelles chez le même individu.
    Hernie : sortie d'un organe ou d'une partie d'organe hors de la cavité où il se trouve normalement par un orifice naturel ou accidentel de la paroi de cette cavité.
    Hernie étranglée : hernie qu'on ne peut pas faire rentrer par des moyens externes et qui expose à la gangrène de l'organe en cause.
    Histiocytome : petite tumeur cutanée arrondie, de nature conjonctive.
    Hormone : substance sécrétée par une glande et agissant sur des organes ou des tissus situés à distance, après avoir été transportée par le sang.
    Hydronéphrose : distension du calice et du bassinet par l'urine lorsque celle ci ne peut pas s'écouler normalement.
    Hygroma : inflammation des bourses séreuses, situées sur les proéminences osseuses des points de pression (coudes et genoux).
    Hypercalcémie : excès de calcium dans le sang.
    Hyperkaliémie : excès de potassium dans le sang.
    Hyperkératose : affection de la peau caractérisée par un épaississement considérable et pathologique de la couche cornée.
    Hypernatrémie : excès de sodium dans le sang.
    Hyperoestrie : augmentation de la fréquence des chaleurs et de la durée de l'oestrus.
    Hyperplasie glandulo-kystique de l'endomètre : épaississement de l'endomètre et formation de kystes des glandes utérines.
    Hypersplénisme : dérèglement du fonctionnement de la rate responsable de certaines maladies du sang.
    Hyperthermie : élévation de la température du corps au-dessus de la normale, fièvre.
    Hyperthyroïdie : syndrome dû à l'excès d'hormones thyroïdiennes circulantes dans le sang.
    Hypocalcémie : diminution du taux de calcium dans le sang.
    Hypoglycémie : diminution du taux de glucose (sucre) dans le sang.
    Hypokaliémie : diminution du taux de potassium dans le sang.
    Hypoplasie génitale : absence ou faible développement des différentes parties de l'appareil génital.
    Hypospadias : abouchement de l'urètre sur la face inférieure du pénis, à distance de l'extrémité du gland.
    Hypothermie : abaissement de la température du corps.
    Hypothyroïdie : syndrome dû à l'insuffisance d'élaboration ou de la sécrétion d'hormones thyroïdiennes.
    Hypoxie : diminution du taux d'oxygène dans le sang.
    Hystérectomie : ablation de l'utérus.




     





    Ichtyose : maladie congénitale du chien caractérisée par une hyperkératose totale ou partielle et un épaississement considérable des coussinets plantaires des membres antérieurs et postérieurs.
    Ictère : symptôme consistant en une coloration jaune de la peau et des muqueuses due à l'imprégnation des tissus par les pigments biliaires. Jaunisse.
    Iléus : obstruction de l'intestin.
    Impétigo : affection cutanée contagieuse, superficielle, due à la présence de streptocoques ou de staphylocoques.
    Incontinence urinaire : perte du contrôle volontaire des mictions, de façon intermittente ou permanente.
    Infantilisme génital : absence ou faible développement des différentes parties de l'appareil génital.
    Index glycémique : Glycémie post-prandiale (après le repas) de divers aliments. L'indice glycémique est un barème utilisé en nutrition humaine pour exprimer le taux de sucre dans le sang afin d'aider les patients diabétiques à équilibrer leur régime alimentaire.
    Intertrigos : dermatoses siégeant dans les plis de peau.
    Invagination : reploiement d'un organe creux sur lui-même, comme un doigt de gant retourné, (intestin).

    Jetage : rejet de sécrétions par les narines.

    Kaliémie : taux de potassium dans le sang.
    Kératine : scléroprotéine imperméable à l'eau, riche en souffre et substance fondamentale des ongles, des cornes, des sabots et des plumes. Protéine de la peau et des poils.
    Kératinisation : ensemble des processus qui aboutissent à la formation de la couche cornée de l'épiderme.
    Kératite : inflammation de la cornée.
    Kératose : affection de la peau caractérisée par un épaississement de la couche cornée.
    Kérion : lésion de teigne inflammatoire et suppurée.

    Laryngite : inflammation du larynx.
    Laryngospasme : obstruction suraigüe de la glotte d'origine mécanique.
    Laxatif : substance favorisant l'évacuation intestinale.
    Leucocyte : globule blanc du sang et de la lymphe assurant la défense contre les infections.
    Leucocytose : augmentation anormale du nombre de globules blancs.
    Leucorrhée : écoulement blanchâtre provenant des voies génitales de la femelle.
    Leucose : prolifération anormale des leucocytes.
    Lice : chienne utilisée pour la reproduction.
    Ligaments croisés : Bandes de tissus conjonctif fibreux qui servent à unir le fémur au tibia et qui empêchent le glissement de ces deux os l'un sur l'autre (mouvement de tiroir).
    Lipolyse : destruction des graisses dans l'organisme.
    Lipome : tumeur bénigne provenant d'une hypertrophie locale du tissu graisseux.
    Lithiase : formation de calculs dans les canaux excréteurs des glandes (voies biliaires, urinaires…).
    Locus : Emplacement précis d'un gène sur un chromosome.
    Lupus : maladie auto-immune se traduisant par une inflammation à évolution prolongée de la peau et/ou de nombreux organes (reins, articulations…).
    Lutéine : Antioxydant naturel, agit en synergie avec d'autres nutriments comme la vitamine C et E ou la taurine pour lutter contre les lésions oxydatives.
    Luxation : déplacement des extrémités articulaires des os conduisant une modification permanente de leur rapport.
    Lymphangites : maladies inflammatoires des vaisseaux lymphatiques périphériques, secondaires à des infections locales ou à des tumeurs.
    Lymphocyte : petit leucocyte dont le noyau occupe presque tout le volume de la cellule.
    Lymphoedème : œdème lié à une destruction des voies lymphatiques, soit primaire par anomalie du développement, soit secondaire à une occlusion ou une destruction des canaux lymphatiques.
    Lymphosarcome : tumeur maligne développée à partir d'un des éléments du système lymphoïde.
    L-carnitine : Molécule qui permet le transport des acides gras vers l'intérieur des mitochondries.

    Mallassezia : levure parasite de la peau.
    Mammite : infection de la mamelle.
    Mastose : fibro-adénome mammaire avec formation de kystes parfois volumineux.
    Médiastin : espace compris entre les deux poumons ; le médiastin antérieur contient le cœur et le thymus, le médiastin postérieur renferme l'œsophage, l'aorte et le canal thoracique.
    Médiastinite : inflammation du médiastin.
    Mégacôlon : dilatation importante du gros intestin avec absence de péristaltisme et rétention de selles (fécalome).
    Mégaoesophage : dilatation permanente de tout l'œsophage en relation avec une diminution de sa motilité.
    Mélanine : pigment brun, insoluble, qui donne la coloration à la peau.
    Mélanomes : tumeurs formées par les cellules produisant de la mélanine.
    Méninges : membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière : dure-mère - arachnoïde - pie-mère.
    Méningite : maladie microbienne provoquant l'inflammation des méninges.
    Méningocèle : hernie des enveloppes méningées à travers un orifice pathologique du canal rachidien.
    Métabolisme : ensemble des transformations subies dans un organisme par les substances qui le constituent.
    Métaplasie : phénomène aboutissant au développement d'un tissu normal en lui-même mais anormal dans sa localisation.
    Métastase : apparition en un point de l'organisme d'un phénomène pathologique identique à un phénomène morbide déjà présent ailleurs, la localisation secondaire se présentant comme une greffe de la première.
    Métrite : infection de l'utérus.
    Métrorragie : écoulement hémorragique d'origine utérine.
    Mise bas : accouchement chez les animaux (mettre bas).
    Mitochondrie : Eléments du cytoplasme cellulaire responsables de la production d'énergie et de la synthèse de certaines protéines. Les mitochondries transforment les acides gras en énergie.
    Monocyte : leucocyte mononucléé, la plus grande des cellules circulantes.
    Monocytose : élévation du nombre de monocytes dans le sang.
    Monorchidie : présence d'un seul testicule en place (voir Ectopie testiculaire).
    Mucocèle : accumulation de salive généralement dans la glande sublinguale.
    Mucomètre : accumulation de sécrétions muqueuse dans l'utérus liée à une hyperplasie glandulo-kystique de l'endomètre.
    Muguet : maladie des muqueuses due à un champignon.
    Mutation : Altération du matériel génétique (ADN ou ARN) d'une cellule ou d'un virus qui entraîne une modification durable de certains caractères du fait de la transmission héréditaire de ce matériel génétique de génération en génération.
    Modification anormale de l'ADN d'un gène, soit spontanément lors de la division cellulaire, soit sous l'influence d'agents extérieurs appelés mutagènes. Ce gène ainsi modifié est transmis aux cellules filles. Certaines mutations n'ont aucune conséquence sur la cellule.
    Myasthénie : affection locomotrice caractérisée par une faiblesse et une fatigabilité musculaire d'apparition rapide au cours de l'effort.
    Myiase : trouble provoqué par l'attaque d'une larve d'insecte diptère (mouche).
    Mycétomes : pseudo-tumeurs inflammatoires sous-cutanées provoquées par des champignons parasites.
    Mycose : affection provoquée par des champignons parasites.
    Mydriase : dilatation anormale et persistante de la pupille.
    Myélome : prolifération tumorale de la moelle osseuse.
    Myélopathie : nom générique donné aux affections de la moelle osseuse.
    Myocarde : muscle du cœur.
    Myocardite : inflammation du myocarde.
    Myoclonie : contraction musculaire anormale, brusque et involontaire.
    Myopathie : affection primitive des muscles conduisant généralement à leur atrophie.
    Myosis : rétrécissement de la pupille.
    Myosite :
    inflammation du tissu musculaire.
    Myotonie : affection musculaire caractérisée par une lenteur exagérée de la décontraction musculaire.

    Narcolepsie : crises de sommeil récidivantes avec chute sur le sol par perte du tonus musculaire, survenant de façon spontanée ou déclenchée par différents stimuli.
    Natrémie : taux de sodium dans le sang.
    Nécrose : transformation d'ordre physico-chimique que subit la matière vivante et qui aboutit à sa mort.
    Néoplasie : formation d'un tissu nouveau, qu'il s'agisse soit de réparation d'une perte de substance, soit d'une tumeur bénigne ou maligne.
    Néphrite : maladie inflammatoire du rein.
    Neurodermatoses : dermatoses causées par des traumatismes auto-infligés, témoins de comportements compulsifs (actes que le sujet se sent contraint d'accomplir sous l'effet d'une force interne sous peine d'angoisse), répétés induits par une anxiété plus ou moins permanente.
    Neutropénie : diminution du nombre de leucocytes polynucléaires neutrophiles, au-dessous de la normale.
    Névrite optique : lésion inflammatoire du nerf optique.
    Nymphomanie : exacerbation des besoins sexuels de la femelle et du comportement oestral d'origine nerveuse.

    Obésité : excès pondéral se traduisant par une surcharge hydrique et lipidique des tissus sous-cutanés, des espaces entourant les viscères et du conjonctif en général.
    Œdème : gonflement pathologique du tissu sous-cutané ou d'autres organes par infiltration de liquide séreux.
    Œdème aigu du poumon : envahissement du tissu interstitiel pulmonaire puis des alvéoles pulmonaires par du sérum sanguin extravasé.
    Œdème de Quincke : formation d'un placard œdémateux géant touchant les lèvres, le chanfrein et la tête, dont le mécanisme est celui de l'urticaire.
    Oesophagite : inflammation de l'œsophage généralement secondaire à l'ingestion de produits caustiques, d'éléments vulnérants ou bien trop chauds.
    Oestrogènes : groupe d'hormones femelles qui provoquent l'oestrus.
    Oestrus : ensemble des phénomènes physiologiques et fonctionnels qui accompagnent les chaleurs des femelles.
    Ombilic : orifice de l'abdomen qui, chez le fœtus, laisse passer les vaisseaux nourriciers reliés au placenta. Nombril.
    Onyxis : inflammation d'un ongle due à une infection ou à une mycose.
    Orchite : inflammation du testicule.
    Orgelet : affection suppurative des paupières.
    Os pénien : os contenu à l'intérieur du pénis du chien.
    Ostéite : inflammation du tissu osseux.
    Ostéochondrose : trouble de la croissance localisé dans les cartilages articulaires qui se nécrosent partiellement et se libèrent dans l'articulation.
    Ostéodystrophie hypertrophique : ostéopathie caractérisée par d'importants remaniements d'une partie des os longs, aboutissant à une production osseuse excessive.
    Ostéofibrose : dystrophie osseuse caractérisée par une ostéolyse compensée par une métaplasie fibreuse du tissu médullaire de l'os.
    Ostéolyse : destruction pathologique du tissu osseux.
    Ostéomyélite : inflammation de la moelle osseuse et de l'os adjacent due à une infection bactérienne.
    Ostéopathie : maladie des os en général.
    Ostéoporose : raréfaction du tissu osseux sans décalcification, ostéopénie due à un déficit d'édification osseuse.
    Otacariose : otite externe du à un parasite (Otodectes cynotis).
    Othématome : hématome de l'oreille.
    Otite : inflammation de l'oreille.
    Ovaires : glandes génitales des femelles.
    Ovariectomie : ablation des ovaires - objectif : stériliser l'animal.
    Ovario-hystérectomie : ablation simultanée des ovaires et de l'utérus.

    Pachyméningite ossifiante : métaplasie osseuse de la dure-mère (membrane fibreuse la plus externe et la plus résistante des trois méninges) fréquente chez le chien âgé de grande race.
    Panarthrite engainante : affection se traduisant par un épaississement des tissus osseux de l'articulation des membres.
    Pancréatite : inflammation du pancréas.
    Panniculites : dermatoses rares se traduisant par l'inflammation du tissu adipeux sous-cutané.
    Panophtalmie : destruction de toutes les structures oculaires suite à un traumatisme.
    Papillomatose : affection virale des muqueuses buccales.
    Paraphimosis : impossibilité pour le pénis en érection de se rétracter et de retrouver sa place dans la cavité préputiale.
    Parésie : paralysie incomplète qui consiste en une diminution de la force musculaire.
    Parodonte : ensemble des tissus de soutien de la dent qui la retiennent à l'os (fibro-muqueuse gingivale, ligament alvéolo-dentaire, cément, os alvéolaire).
    Parodontite : inflammation aiguë du parodonte.
    Parodontose : maladie ou processus intéressant le parodonte qui aboutit à l'ébranlement et à la chute de la dent.
    Pemphigus : maladie de la peau auto-immune se manifestant par de grosses bulles liquides décollant l'épiderme.
    Périonyxis : inflammation des replis qui entourent l'ongle.
    Péristaltisme : activité de contractions annulaires qui se propagent le long du tube digestif.
    Péritoine : membrane séreuse qui tapisse la cavité de l'abdomen et les organes qui y sont contenus.
    Péritonite : inflammation du péritoine.
    Phaéohyphomycoses : groupe de mycoses sous-cutanées rares évoluant sous une forme granulomateuse chronique.
    Pharyngostomie : technique de soutien nutritionnel prolongé en phase critique, consistant en la pose d'une sonde à demeure à la faveur d'une incision dans la paroi du pharynx.
    Phéromone : Sécrétion produite par un individu et perçue par un autre individu de la même espèce chez qui elle provoque une réaction spécifique.
    Phimosis : absence ou insuffisance d'ouverture du fourreau empêchant le pénis de s'extérioriser.
    Phlébite : inflammation d'une veine pouvant provoquer la formation d'un caillot exposant aux risques d'embolie pulmonaire et à des séquelles d'œdème chronique.
    Phlegmon :
    inflammation infectieuse mal délimitée du tissu cellulaire ou conjonctif.
    Phtiriose : infestation du chien par des poux.
    Pica : perversion du goût, qui consiste à rechercher des substances non comestibles (terre, bois…).
    Piroplasmose : affection parasitaire des globules rouges du chien transmise par des tiques.
    Plaquettes : cellules intervenant dans la coagulation du sang.
    Plasma : liquide clair où baignent les globules rouges (plasma sanguin) et de la lymphe (plasma interstitiel).
    Pleurésie : inflammation de la plèvre se manifestant par un épanchement de liquide qui refoule le poumon et gène la respiration.
    Pneumomédiastin : présence anormale d'air dans le médiastin.
    Pneumonie : inflammation des poumons.
    Pneumopéritoine : collection d'air ou de gaz dans la cavité péritonéale.
    Pneumothorax : collection d'air dans la cavité pleurale.
    Pollakiurie : trouble de l'évacuation vésicale se traduisant par des mictions fréquentes et peu abondantes.
    Polyarthrites : inflammations d'origine immunologique de plusieurs articulations.
    Polyglobulie : augmentation du nombre des globules rouges.
    Polymyosite : inflammation de plusieurs groupes musculaires.
    Polype : tumeur molle, charnue et fibreuse, généralement pédiculée et piriforme, qui se développe dans les cavités revêtues d'une membrane muqueuse.
    Polyphagie : syndrome caractérisé par une consommation alimentaire excessive.
    Polyuro-polydipsie : syndrome au cours duquel l'animal boit et urine beaucoup plus qu'à la normale.
    Posologie : doses auxquelles on emploie un médicament.
    Posthite : inflammation du fourreau.
    Potomanie : habitude consistant à boire surabondamment.
    Priapisme : état pathologique caractérisé par une érection permanente en l'absence d'excitation sexuelle.
    Progestérone : hormone, sécrétée par le corps jaune de l'ovaire, ayant la propriété de transformer la muqueuse utérine pour favoriser la nidation de l'œuf fécondé. Empêche l'ovulation.
    Prognathe : qui a les os maxillaires (mâchoires inférieures) proéminents.
    Prolapsus : chute ou sortie anormale d'un organe ou d'une partie d'organe par suite du relâchement de ses moyens de fixité.
    Prostatite : inflammation généralement suppurée de la prostate.
    Protéinurie : présence de protéines plasmatiques dans les urines.
    Prurigineux : qui démange.
    Prurit : vive démangeaison.
    Pseudo-gestation : trouble du comportement entre 2 chaleurs chez la femelle.
    Psychodermatoses : dermatoses causées par des traumatismes auto-infligés, témoins de comportements compulsifs (actes que le sujet se sent contraint d'accomplir sous l'effet d'une force interne sous peine d'angoisse), répétés induits par une anxiété plus ou moins permanente.
    Psychotrope : se dit d'une substance médicamenteuse agissant sur le psychisme, soit en le stimulant (psychotonique), soit en le calmant (psycholeptique).
    Ptôse : descente ou chute d'organes due au relâchement des muscles ou des ligaments.
    Ptyalisme : salivation, pathologique, exagérée.
    Pulpite : inflammation de la pulpe dentaire.
    Purgatif : substance favorisant l'évacuation intestinale.
    Purpura : éruption de tâches rougeâtres sur la peau suite à la rupture de capillaires provoquant de petites hémorragies dans l'épaisseur du derme.
    Pyélonéphrite : infection du rein et du bassinet.
    Pyodermite : inflammation aiguë de la peau avec formation de pus.
    Pyomètre : accumulation de pus dans l'utérus.
    Pyorrhée : écoulement de pus.
    Pyurie : présence de pus dans l'urine.

    Rachitisme : maladie du squelette se manifestant pendant la croissance par des déformations du rachis et des membres, et due à un trouble du métabolisme phosphocalcique.
    Radicaux libres : Molécules responsables des phénomènes d'oxydation.
    Rectite : inflammation du rectum.
    Réticulocyte : globule rouge immature.
    Rhabdomyolyse : affection consécutive à un effort violent, associant une lyse musculaire et un état d'acidose plus ou moins prononcé.
    Rhinite : inflammation de la muqueuse nasale.

    Saillie : accouplement.
    Sarcome : tumeur cancéreuse des tissus conjonctifs.
    Sarcome de sticker : tumeur vénérienne.
    Satyriasis : exagération du désir sexuel chez le chien mâle s'accompagnant parfois d'agressivité.
    Séborrhée : affection cutanée caractérisée par une production anormalement élevée de sébum par les glandes sébacées des follicules pileux, associée à un squamosis résultant d'une accélération du renouvellement des kératinocytes (cellules qui produisent la kératine) dans l'épiderme.
    Sébum : Sécrétion des glandes sébacées (huileuses).
    Septicémie : maladie causée par la pullulation de microbes infectieux dans le sang.
    Sertolinome : tumeur des cellules de Sertoli contenues dans les testicules et s'accompagnant notamment de gynécomastie.
    Sérum : partie liquide qui se sépare du sang après coagulation, de même composition que le plasma mais sans fibrinogène.
    Sevrage : arrêt de l'allaitement et passage à une alimentation plus solide.
    Shunt : dérivation du courant sanguin, pathologique ou opératoire.
    Sialadénite : inflammation d'une glande salivaire.
    Sialagogues : substances qui augmentent la sécrétion de salive.
    Sialorrhée : écoulement de salive aux commissures des lèvres.
    Sinusite : inflammation des sinus.
    Soies : désigne principalement les poils longs et rudes.
    Sole : coussinet plantaire.
    Somatique : Qui concerne le corps, par opposition à psychique ; Qualifie toutes les cellules du corps sauf les cellules germinales ou gamètes. Une mutation somatique, qui affecte un gène d'une cellule somatique disparaît avec l'individu porteur ; une mutation germinale peut être transmise à sa descendance.
    Spéculum : instrument servant à élargir certaines cavités du corps pour en faciliter l'examen.
    Spina-bifida : malformation congénitale du dos, consistant en une hernie, sous la peau, d'une partie du contenu du canal rachidien.
    Splénectomie : ablation de la rate.
    Splénomégalie : hypertrophie de la rate.
    Spondylite : inflammation généralement d'origine infectieuse du corps vertébral.
    Spondylodiscite : infection du disque intervertébral et des vertèbres situées de part et d'autre.
    Spondylolisthésis : instabilité des articulations cervicales caudales à l'origine d'une compression de la moelle épinière.
    Sporotrichose : mycose rare provoquée par une moisissure parasite (Sporotriche).
    Squame : lamelle épidermique qui se détache de la peau.
    Squamosis : phénomène où des lamelles épidermiques se détachent de la peau.
    Sténose : rétrécissement d'un conduit ou d'un organe naturel.
    Stomatite : inflammation de la muqueuse buccale.
    Stop : cassure du nez qui peut être à angle droit (Pointer), à peine visible (Airedale) ou profonde et courte (Bouledogue français).
    Strabisme : convergence ou divergence des axes oculaires.
    Strongylose : maladie résultant de la présence de strongles, vers nématodes parasites.
    Surdité :
    diminution unilatérale ou bilatérale de l'ouïe.
    Symblépharon : adhérence des paupières au globe oculaire, congénitale ou due à une cicatrice.
    Syncope : perte de connaissance brève, complète, avec chute, liée à une hypoxie cérébrale.
    Syringomyélie : maladie du système nerveux dans laquelle la destruction de la substance grise de la moelle épinière entraîne la perte de la sensibilité.

    Tachycardie :
    élévation de la fréquence cardiaque.
    Tartre : sédiment jaunâtre qui se dépose autour des dents.
    Taurine : Acide aminé soufré indispensable au bon fonctionnement du coeur et de l'oeil. C'est également un antioxydant.
    Teignes : mycoses cutanées.
    Tendinite : inflammation des tendons.
    Téniasis : ensemble des troubles provoqués par la présence dans l'intestin de parasites du genre Ténia.
    Ténosynovite : inflammation, d'origine généralement traumatique, des tissus de soutien péri-articulaires.
    Testostérone : hormone produite par les testicules, et agissant sur le développement des glandes génitales et des caractères sexuels secondaires mâles.
    Tétanie : état pathologique caractérisé par des crises de contractions musculaires spasmodiques.
    Tétanie puerpérale : crise d'hypocalcémie survenant au part (mise bas) ou autour du part mais généralement associée à l'allaitement avec convulsions, respiration accélérée et hyperthermie.
    Thrombocytes : cellules intervenant dans la coagulation du sang. Plaquettes sanguines.
    Thrombopénie : abaissement du nombre de plaquettes sanguines.
    Thrombose : formation de caillots dans les vaisseaux sanguins.
    Thrombus : masse sanguine coagulée dans un vaisseau sanguin.
    Thymus : glande située devant la trachée et qui se résorbe à la puberté.
    Tiques : acariens de grande taille, dont certains sont responsables de la transmission d'agents infectieux (piroplasmes…).
    Toux : réflexe ou acte volontaire qui a pour effet d'expulser violemment l'air et les matières contenus dans les voies respiratoires.
    Toxidermies : accidents cutanés médicamenteux entraînant une dermatose.
    Trachéite : inflammation de la trachée.
    Tremblements
    : oscillations rythmiques involontaires d'un muscle ou d'un groupe musculaire autour de sa position d'équilibre.
    Trichiasis : présence ou orientation anormale de poils entraînant une irritation de la conjonctive ou du globe oculaire.
    Trombiculose : dermatose parasitaire due aux aoûtats.
    Truffe : bout du nez.
    Tumeur : augmentation pathologique du volume d'un tissu vivant ou d'un organe, due à une multiplication de cellules, qui persiste et à tendance à s'accroître.

    Ulcère : perte de substance dans un tissu.
    Urée : produit de dégradation des matières azotées de l'organisme éliminé dans les urines.
    Urémie : taux d'urée dans le sang.
    Urticaire : dermatose plus ou moins prurigineuse déclenchée par une réaction allergique.
    Uvéite : inflammation de l'iris et des corps ciliaires.

    Vaginite : inflammation du vagin.
    Valgus : membre ou segment de membre dévié en dehors.
    Varus : membre ou segment de membre dévié en dedans.
    Vascularites : dermatoses du chien, rares, caractérisées par des lésions de purpura, de nécrose et d'ulcération touchant principalement les extrémités.
    Vermifuge : substance médicamenteuse permettant d'éliminer les parasites des intestins.
    Verrues : néoformations bénignes, parfois virales, de la peau.
    Vomissement : acte réflexe qui aboutit à l'expulsion par la bouche du contenu gastro-intestinal.
    Vulvite : inflammation de la vulve.

    Zéaxanthine : Antioxydant de la famille des caroténoïdes présent en quantité importante au niveau de la rétine et du cristallin.
    Zoonose : maladie transmissible de l'animal à l'homme et de l'homme à l'animal.




    lundi 12 janvier 2015

    Les additifs alimentaires

    By: Dr Vétérinaire On: 12:26
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  • Les additifs alimentaires
    Définition :
    Un additif alimentaire est une substance ajouté en petite quantité à une denrée alimentaire dans un but technologique précis au stade de la fabrication, transformation, préparation, TRT, conditionnement, transport au stockage.
                        But et caractéristique :
    Les additifs autorisé sont objets de classification portant la lettre E (EUROPE) et suivi d’un nombre de 3 chiffres. Ex : E 251 : nitrate de sodium ; c’est un agent de conservation secondaire des viandes
    L’emploi des Additifs a pour but :
            Augmentation des possibilités de conservations des denrées alimentaires en réduisant le risque d’une prolifération microbienne.
            Augmentation de la conservation par suite de risque d’altération chimique Ag anti-oxygène.
            Maintient en anaérobie la structure physique de préparation alimentaire
            Présentation visuelle optimale de produit (colorant)
            La nécessité d’utilité des additifs est préserver la valeur nutritive des aliments 
                         Nature et origine
            Dans de nombreux cas ceux sont des produits d’origine végétale, exemple : extrait de graine, d’algue ou des fruits : topo phénol (vitamine E),
    Les colorants  sont des extraits de plant : caroténoïde (rouge), xanthophylle (orange), ……
            Des produits de transformation des substances naturelles
    Les émulsifiants : l’amidon
            Substances de synthèse
            Antioxydants : BHT (butyle hydroxy toluène)
            Tartrazine
                        Les différentes catégories d’additif :
            Les conservateurs :
            Antibactérien,
            antifongique,
            anti levure,
            anti oxygène :
            inhibiteur d’oxydation (rancissement)
            épaississants
            émulsifiants
            gélifiants
            stabilisants
            amidons modifiés
            acidifiants : correcteur d’acidité, goût et conservation,
            édulcorants : agents sucrants
            la poudre à lever : alvéole et gonfle les produits
            anti moussant : destruction des mousses
            colorants : coloration des aliments
                        rôle des additifs :
            conservation
            protection de la qualité alimentaire
            amélioration de la valeur nutritive de l’aliment
                        sécurité d’emploi et critères d’utilisation :
    Les additifs alimentaires ne comportent en principe aucun  risque de toxicité aux doses respectées, prévus par la réglementation
    Tout additif alimentaire doit avoir été l’objet d’une évaluation toxicologique
    L’évaluation toxicologique permet de définir ainsi une dose quotidienne admissible qui s’exprime en milligramme, microgramme ou bien gramme, par kilogramme de poids  corporelle
            contrôle toxicologique
            DJA : dose journalière admissibles= c’est la quantité d’un additif ou d’une substance chimique dans l’ingestion quotidienne et considéré comme inoffensif pour l’organisme
            DJR (dose journalières recommandé): c’est la quantité de nutriment nécessaire pour couvrir les besoins quotidiens de l’organisme
            DL (dose létale):on défini la dose létale par DL50 (dose létale à 5O%) pour. généralement en défini la DL50 pour estimé le degré de toxicité de cette substance, cette valeur correspond à la quantité de substance administrée par voie oral ou para-péritonéale, entraînant la mortalité de la moitié des animaux du groupe expérimentales
            La dose technologique : c’est la dose qu’il faut utiliser pour avoir un effet dans le produit,
    NB : il ya toute fois des cas ou l’intérêt technologique d’un additif peut conduire à nous faire accepté sous certains réserves, mêmes si en point de vue toxicologique il serait préférables de ne pas autorisé  exemple Nitrate de sodium => utilisé comme conservateur de viande
    Les antioxydants :
    Définition :
    Les antis oxygènes favorisent la conservation des aliments, en retardant leurs détérioration organoleptique (rassissement des matières grasses, modification du gout, odeur ou de la coloration) provoquer principalement par l’oxydation qui est du au contact de l’aire atmosphérique accompagné souvent d’une perte de la valeur nutritive et par foies d’une formation de composé toxique
    Mécanisme d’action :
            Rancissement : Sous l’action de l’oxygène, lumière, chaleur et de certains métaux lourds (fers, cuivre,….), il se forme dans les matières grasses d’abord des radicaux libres, et par la suite des peroxydes, qui  à leurs tours se transforment à des aldéhydes  et cétone porteurs de gout de rance
    Les antis oxygènes agissent comme des inhibiteurs de la formation des radicaux libres
            Autres modifications : certains aliments par exemple les jus et les jus de fruits peuvent perdre leur couleur par suite de l’oxydation de leur pigment naturelle
    Principaux antioxydants :
             Parmi les antioxydants naturelles mais préparé par voie de synthèse, on à :
            L’acide ascorbique (vit C) : ces esters et les sels
            L’alpha tocophérol : épi maire de l’acide ascorbique, ils ont les mêmes effets d’antioxydant mais n’a pas l’effet vitaminique
            Antioxydant synthétique (artificiel) :
            BHA (butyle hydroxy anisol) : le plus souvent autorisé
            BHT (butyle hydroxy toluène)
    Antioxydants autorisés :
            E307 : α-tocophérol
            E300 : acide L-ascorbique
            E302 : ASCORBATE de CALCIVIS
            E304 : palmitate d’ASCORBYLE
            E320 : BHA
            E321 : BHT
    Agents anti oxygènes secondaires : leurs rôle est de renfoncement  pour les antioxydants (on peut l’utilisé seul aussi)
            E220 : anhydride sulfuré
            E322 : lécithine
            E221 : sulfite de sodium
            E226 : sulfite de calcium
    Les conservateurs :
    Définition :
          Toute substance possédant les propriétés de retardé ou arrêté le précédé de fermentation, acidification ou autres détérioration des aliments, on empêchant le développement des micro-organismes. C’est additif chimique utilisé pour augmenté la stabilité chimique ou microbiologique d’un aliment alimentaire
    Le mécanisme d’action :
    La croissance du micro-organisme est arrêtée ou au moins retardé par les conservateurs
    Normalement la mort de la totalité des micro-organismes se vérifié après quelque jours ou quelques semaines.
    C’est Sur ce point qu’on différencié l’action des conservateurs de celle de désinfectant
    Les désinfectant remplisse leurs fonction quant la mort de la totalité des micro-organismes a lieu dans un temps très court
    Les conservateurs agir uniquement s’ils sont présent en concentration suffisante, en contact directe avec les micro-organismes, Ils agissent :
            soit au niveau de leur membrane cellulaire
            Soit sur leur système enzymatique
    La valeur PH du milieu est très importante sur l’action des conservateurs, il a été prouvé que l’activité des conservateurs est pratiquement nulle dans la région neutre du PH, et qu’elle augmente avec la diminution du PH. Seule les molécules acides peuvent pénétrer dans le protoplasme des cellules des micro-organismes et inhibe leur fonction.
    Quelque agent conservateur et leurs actions sur les micro-organismes :
    ++ +: Très actif




    ++ : Moyen actif
    + : Peu actif
    - : Inactif


    Il y a trois catégories de conservateurs :
            Antibactérien
            Anti levure
            Antifongique
    Quelques conservateurs :
            E200  acide sorbique
            E210  Acide benzoïque
            E220  Anhydride sulfureux
            E226  Sulfite de calcium
    ACIDIFIANT ET FERMENTATION ACIDE
           Acidifiant :
            Définition :
    Ils sont des substances qui modifient les caractéristiques gustatives d’un aliment, en régularisent le PH pendant la fabrication.
            Mécanisme d’action :
            Action directe sur le gout du produit
            Abaissement du PH
            Quelques acidifiants :
            Acide tartrique
            Acide acétique
            Acide léctique
            Acide malique
            Acide citrique
            Acide phosphorique
           Fermentation acide :
    Les fermentations sont considérées comme des méthodes de préservation. Elles sont caractérisés a la fois par des modifications chimiques de la matière première et le faite que les agents conservateur se forment a l’intérieurs du produit lui même grâce à l’action des micro-organismes
            Fermentation lactique :
    La fermentation lactique provoque la formation de l’acide lactique et diminue le PH ; assure donc la conservation. Les micro-organismes qui interviennent dans la fermentation lactique appartiennent tous a la famille lactobactériaceae ; les genres sont lactobacillus, streptococcus, leuconostc, pédiococcus
                    On distingue des espèces homo-fermentaires qui produisent seulement de l’acide lactique. Il existe aussi les espèces hétéro-fermentaires qui produisent très importante d’autres produits comme : l’éthanol, l’acide acétique, le dextrane, l’anhydride carbonique.
                    Pour finir l’intensité et le rendement de fermentation dépend de la composition du substrat, du taux de matière sèche et des espèces bactériennes qui dominent.
    Fermentation acétique 
            Fermentation butyrique :
    Elle se fait par négligence ; cette fermentation qui est due à clostridium tyrobutyricum. Elle se fait au dépend de l’acide lactique, qui disparait et remonté du PH.
    L’ensilage se trouve alors déstabilisé, et favorise la prolifération des clostridiums Sacarolytiques et protéolytiques   lyse et destruction. Qui vont aussi produire des acides butyriques, acide acétique et l’ammoniac ; ce qui va rendre l’ensilage très inspirant, voir dangereux à la consommation.