Définition :
La
contention désigne tous les procédés visant à l’assujettissement d’un animal en
vue d’un examen ou d’une intervention chirurgicale, il existe deux façons de
procédés :
- Médicamenteuse :
utilisant des substances diminuant ou aboutissant la vigilance de l’animal.
- Mécanique :
utilisant une instrumentation et des méthodes très variées et dépend de la taille des sujets a contenir de type
d’examiner ou d’intervention et du tempérament de l’animal.
La
contention a pour objectif principale d’assurer la sécurité de l’opérateur et
de ces aides, ainsi que l’animal lui même car il est placé sous responsabilité
juridique du vétérinaire. Elle permet de se garantir contre les réactions de
défense naturelle de l’animal exacerber (exagérer) par la crainte ou la
douleur.
1- Contention du cheval :
1-1 Contention du cheval debout :
-
Animal a l’écurie : le cheval
doit être prévenu avant de l’approche et de le toucher pour le faire tourner,
en faisant attention a ce que la croupe de l’animal ne soit pas dirigé vers
celui qui avance en suite passer main basse a gauche du cheval jusqu'à son
épaule en ce tenant toujours en dehors du champs d’action des membres.
-
Animal hors de l’écurie : le
cheval est en générale présenté a l’examen muni d’un licol ou d’un caveçon,
toutes les précautions doivent être prise pour éviter les réactions
défensives de l’animal en évitant sauf nécessite absolue des moyens brutaux tel
que le tord-nez pour examiner un membre antérieur ou postérieur, on se
place sur le coté dans l’axe du membre au lever il faut se mettre sur le coté,
un appui est exercé au niveau de l’épaule, la main entoure le canon et
exerce une pression sur celui-ci en le
soulevant, un appuie est exercé simultanément au niveau de l’épaule, faire
ensuite ¼ de tour et se mettre face de l’animal. Pour examiner un membre
postérieur il faut impérativement lever le membre antérieur du même coté
l’examen est fait en suite toute en restant latéralement, pour un examen plus
détaillé lever le membre postérieur du coté
opposé et le maintenir dans la position de ferrage, divers appareils peuvent
aussi être utilisés dans la contention du cheval en position debout tel que les
appareils de suspension ou le travail spécialement prévu a cet effet.
1-2 Contention du cheval en position coucher :
-
Préparation du matériel du couchage : en dors de la clinique le lit est préparé avec un assemblage de paille
suffisant épais et recouvert d’une bâche, il existe un matériel spécifiquement
conçu tel que le plateau d’opération de Sendrail formé de multiple
barres rembourrés, monté sur ressors et placé sur une cuvette destinée a
recueillir les liquides.
Le
matériel d’arrimage doit comporté des entravons au nombre de 4, des
plates-longes, une capote pour la tête, on doit vérifier la solidité de ce
matériel a chaque utilisation et il faut prendre la précaution déferrer
l’animal et de l’équilibrer de genouillère, la capote est en suite placée en la
glissant d’arrière en avant, pour la mise en place des entravons il faut
d’abord lever le membre antérieur opposé a celui sur le quel sera coucher, il
servira a placer l’entravon porte-lacs (boucle vers l’extérieur et
l’anneau vers le centre de gravité),
constituant l’entravon N°1, l’entravon N°2 sera fixé le postérieur du même
coté, le N°3 sur le postérieur du coté opposé et le N° 4 sur l’antérieur du
coté opposé , le passage de la chaîne se fait dans l’ordre 2,3,4et1 puis le
membre levé est remis au sol, une plate-longe est placée en échappe sur
l’épaule et servira a faire basculer l’animal.
-
Exécution du couchage : on tire
progressivement sur la chaîne a fin de réduire la base de sustentation dés que
les membres se fléchissent, une traction est faite en directe du lit de
couchage, la tête et la queue sont mises immédiatement en extension, cette
opération peut être facilitée par l’administration de petite dose de Narcotique
(Narcose=sommeil).
2- Contention du bovin :
2.1 Contention du bovin debout :
Le
bovin est abordé de préférence du coté
droit, ce n’est qu’après ce 1er contact qu’on peut passer du coté opposé pour
d’éventuel examen, à l’étable les bovins sont en générale attachés grasse a une
chaîne a un point fixe ce qui facilite l’approche, la fixation de la tête se
fait par une chaîne, un licol ou encore par un cornadis, on peux tenir
en suite la tête par une prise inférieur (bras sous l’auge) ou une prise nasale
avec la main ou mieux encore grasse a une pince mouchette, les taureaux peuvent
être munis d’un anneau nasal dés l’age de 12 mois, ce dispositif est prolongé
de préférence par une corde qui permet de le saisir, la fixation d’un
membre antérieur se fait de la même manière que chez le cheval, le membre est
levé et maintenu par une corde ou par un (8) huit de cuire au dessus du
genou, pour contenir le membre postérieur on peut maintenir fermement le pli du
grasset ou le tenir avec la queue en même temps, un entra-flanc peut
maintenir les deux plis du grasset en même temps, pour immobiliser les 2 membres postérieur en
même temps on peut utiliser des sert jarrets de différents types, placés au
dessus du tarse, ou encore des entravons placés sur la corde du jarret, la
levée du membre postérieur est plus difficile que chez le cheval mais on peut
l’obtenir on utilisant un gros bâton placé dans l’articulation jarret et lever
simultanément par deux aides.
2.2 Contention du bovin en position coucher :
Il
existe plusieurs procédés de couchage d’un bovin adulte, l ‘une d’elle
consiste à placer une longue corde par un nœud colon au tour des cornes puis du
corps en avant et en arrière des épaules et des hanches, la partie horizontale
de la corde se trouve a deux ou trois travers de main de la ligne du dos et du
coté opposé à la chute, deux aides tirent fortement sur le chef libre de la
corde vers l’arrière et vers le coté . Un autre procédés consiste à placer la
corde en forme de u au tour de l’abdomen, les deux chefs libres sont introduis
dans l’angle du u, un aide se trouve sur le coté opposé tire fortement sur ces
deux chefs libres, pour le relever il faut prendre en considération le fait
qu’un bovin se relève toujours du train postérieur en suite l’antérieur, il
faut donc respecter cette manœuvre.
3- Contention du mouton :
La
contention des ovins est des plus simple, on utilise les manœuvres :
-
Prise d’un membre postérieur et traction vers l’arrière.
-
Maintien par l’oreille et la mâchoire inférieur.
-Aide
assis le dos de l’animal entre les jambes tenant les avents bras fléchis.
-
Aide prenant les deux membres postérieurs les élevant à sa hauteur, tête de
l’animal entre les jambes et son dos contre la face antérieure du corps.
4- Contention des carnivores :
4-1
Le chien : il ne faut jamais
aborder un chien sans prendre des précautions surtout des chiens de défense ou
de garde, il faut exiger que l’animal soit museler et tenu en laisse,
éviter toujours de toucher trop rapidement les endroits douloureux, si le chien
présente une sérieuse résistance il faut utiliser une longue pince a capture
ou des lassos a fin de pouvoir les manipuler, pour l’examen de la cavité
buccale, on écarte les maxillaire par traction sur des rubans fixés en arrière
des canines ou mieux encore en appliquant un padan a ressors pour la
fixation sur une table d’opération on utilisera des lanières souples qui sont
placés au genou et au jarret.
4-2
Le chat : la capture du chat ne
doit se faire qu’après être équipé de gants épais protégeant les mains contre
les griffes et les dents de l’animal, comme pour le chien la pince de capture
et le lassos peuvent être utiliser, la mise en sac épais ou dans une boite de
contention peut aider a effectuer certaine opération douloureuse, la contention
de base chez le chat reste la prise de la peau du garrot.
Les accidents de la contention :
Les
accidents provoquées par la contention doivent être exceptionnelle, il faut
prendre toutes les précautions a fin de garantir la sécurité de l’animal
pendant les différents manœuvres et éviter une contention de la femelle
gestante par exemple les accidents peuvent être résumés par :
-Excoriation
cutané plus ou moins profonde.
-Luxation
et entorse.
-Myopathie
localisé ou généralisé.
-Distension
et rupture musculaire.
-Elongation
et rupture tendineuse.
-Fracture
des cotes ou du Rachis.
-Hypoxie,
Anoxie, Asphyxie au cours de l’anesthésie générale.
-Prolapsus
rectale (sortie vers l’extérieur).-Paralysie
par compression.- Hernie.
- Hémoglobinurie.
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