samedi 17 mai 2014

Tagged Under:

L’ANESTHÉSIE

By: Dr Vétérinaire On: 16:29
  • Share The Gag
  • L’ANESTHÉSIE

     I. Généralité :
    L’anesthésie est une suppression  réversible des diverses sensibilités de l’organisme, elle peut être locale ou générale :
    L’anesthésie locale cible une petite zone du corps de l’animal (anesthésie par infiltration par exemple), ou encore toute une région (anesthésie épidurale par exemple), dans les deux cas l’animal reste conscient, debout la plus part du temps et permet d’effectuer des interventions par fois importantes tel que la césarienne chez la vache, l’association de Neuroleptique peut faciliter ces interventions en diminuant l’excitabilité et la motricité de l’animal, contrairement à l’anesthésie locale l‘anesthésie générale implique une perte passagère de la conscience ou Narcose associé a une myorelaxation.
    Plusieurs substances peuvent produire l’état d’anesthésie, elles sont de trois natures : Gazeuse, volatile et fixe, il en découle que le mode d’administration diffère selon la substance utilisée, il existe la voie respiratoire par inhalation et la voie parentérale, d’autre mode d’administration peuvent être utiliser selon les cas à traiter, la voie cutanée pour une anesthésie de contacte ou encore par une instillation oculaire (les coliques), la voie orale est rarement utilisée.
    II. Les agents anesthésiques :
    II.1 Les anesthésiques gazeux :
    (Co2 pour l’anesthésie des abeilles pour l’insémination artificielle)
    Le protoxyde d’azote ou gaz Hilarant (N2o) :
    C’est un gaz qui provoque le rire, le N2o est l’un de tous les premiers anesthésiques utilisés, c’est un gaz incolore, inodore, non irritant, non inflammable, comprimé a une pression de 51 atmosphère dans des bouteilles en acier, conventionnellement peinte en bleu, ce gaz passe rapidement la barrière alvéolaire et se dissout dans le plasma, il est contre indiqué dans les cas d’occlusions intestinales et de pneumothorax, car le protoxyde d’azote passe dans les cavités gazeuses de l’organisme il est recommandé d’effectuer une ventilation a l’oxygène pure après l’arrêt de l’administration, le N2o est essentiellement analgésique et faiblement narcotique, il potentialise les anesthésies et les analgésies, il serait plus intéressant de l’associer a un narcotique afin d’induire une anesthésie chirurgicale.
    Il existe un autre anesthésique gazeux ; cyclopropane introduit beaucoup plus tard que N2o mais son caractère inflammable est rarement utilisé.
    II.2 Les anesthésiques volatiles :
    * l’halothane : est un liquide incolore, non inflammable, non irritant, l’induction et le réveil sont rapides, c’est un bon narcotique, la myorelaxation est bonne mais l’analgésie est absente, c’est un parasympathomimétique d’ou la nécessite d’une prémédication a l’atropine (inhibe l’effet parasympatholytique, administrer par voie s/c), l’halothane est dépresseur pour le cœur et le poumon, il passe la barrière placentaire et inhibe les contractions utérines, ce qui favorise des hémorragies lors de césarienne chez la chienne, l’administration se fait par inhalation, les vapeurs doivent être évacuer hors de la salle d’opération afin d’éviter l’intoxication chronique du personnel traitant.
    (Il faut ajouter souvent un analgésique, le plus utiliser est la Morphine).
    * Methoxyflurane : il possède les mêmes caractéristiques physiques que le précédent, c’est un bon narcotique, bon analgésique et myorelaxant, il est aussi dépresseur cardiaque et respiratoire, nécessite une prémédication à l’atropine, il ne modifie pas les contractions utérines, comme l’halothane mais l’induction et le réveil sont plus longs ce qui peut être améliorer par une injection de barbiturique (narcotique puissant).
    * l’Ether : bon anesthésique, il est hautement explosif, irritant pour les muqueuses respiratoires, et émétisant (provoque le vomissement).
    II.3 Les anesthésiques fixes :
    a) Les Barbituriques : (par voie veineuse seulement du fait de leur caractère basique, toujours associé avec l’atropine).
    - Le penthiobarbital sodique : (thiopental)
    La solution aqueuse de cet anesthésique est très irritant du fait de son caractère basique (pH=10.8), son action est rapide et brève, on peut prolonger par injection successive mais il est recommandé de diminuer les doses a cause de l’effet cumulatif du thiopental, le thiopental est dépressif pour le système nerveux centrale et cet effet augmente la dose, l’analgésie est bonne mais la myorelaxation est faible, il existe une dépression du système sympathique et donc prédominance du système parasympathique, cela implique la nécessité de l’utilisation de l’atropine, comme les autres barbituriques le penthiobarbital sodique est un puissant dépresseur circulatoire et ventilatoire, sa posologie (en intra veineuse stricte est de 10 à 15 mg/Kg chez les carnivores, 1g/100Kg dans une solution à 2% de glucosé isotonique chez le cheval, 1.2 à 1.8g/100Kg dans une solution à 5% de glucosé isotonique chez les bovins).
    -Le pentobarbital sodique :
    Ces caractéristiques sont proches du thiopental mais l’induction est plus lente et l’anesthésie plus prolongée, le pentobarbital est utilisé pour l’anesthésie ou l’euthanasie (tue l’animal) chez les carnivores, pour l’anesthésie il est préférable de diluer la dose calculée dans 3 fois de son volume d’eau distillé, sa posologie est de 10 à 15mg/Kg en IV lente chez les carnivores.
    b) La Ketamine :
    c'est un narco-analgésique, sa toxicité est faible et ces effets respiratoires et circulatoires sont très discrets, l’absence de l’effet cumulatif, en a fait un anesthésique de sécurité, l’induction est rapide l’analgésie est excellente sur le plan cutané mais médiocre au niveau des viscères, le reflex ostéo-tendineux, cornéen et pharyngo-laryngé sont préservés et les yeux restent ouverte, la Ketamine est contre indiquée chez les sujets épileptiques car elle renforce le tonus musculaire, la posologie est comme suite : chez les carnivores 15 à 20 mg/Kg par voie IM. 8 à 5mg/Kg par voie IV. Chez le cheval 2mg/Kg en IV. Chez les bovins 15mg/Kg en IM et 5mg/kg en IV.
    Les ovins et les caprins 10mg/Kg en IM et 2mg/Kg en IV.

    Les médicaments associés aux anesthésiques :
    1- Les Neuroleptique :
    a- les dérivés phénothiaziniques : Ce sont des sédatifs très puissants, ils diminuent la mobilité spontanée et l’activité psychomotrice placent l’animal dans un état d’indifférence, ils potentialisent l’effet des anesthésiques généraux, les phénothiasines sont très utilisés en prémédication lors d’anesthésie générale, parmi les phénothiasines les plus utilisés nous retrouvant :
    * l’Acépromazine :
    Utilisé à la dose de 0.5 à 1mg/kg en IM, en 0.5mg/Kg en IV chez le chien et le chat,
    10 à 20mg/100Kg en IM et 5 à 10mg/100Kg, en IV chez les grandes espèces.
    - La Chlorpromazine : à la dose de 2mg/Kg en IM chez le chien et le chat, 30 à 75mg/100Kg en IV et 50 à 100mg/100Kg en IM chez les grandes espèces.
    * Le Lévomépromazine : la dose de 3 à 4mg/kg en IM et 0.2 à 0.5mg/kg en IV pour les petits animaux.
    b- Les Butérophérones : ils ont des effets ataraxique (état d’indifférence) sédatif puissant, ils ont des propriétés anti-émétiques marqués.
    Exemple : le Dropéridol a la dose de 0.5 à 1mg/kg en IM ou IV chez le chien.
    2- Les tranquillisants :
    Ils appartiennent à deux classes de médicaments, les antihistaminiques et les relaxants, pour les premiers sont recommandés lorsque l’anesthésique utilisée est histamino-libérateur, plusieurs substances ont été utilisées dont la prométhazine et l’alimenazine, pour les relaxants on retiendras les benzodiazépines qui ont des propriétés sédatives et narcotiques, pour certains d’entre elles, l’utilisation se fait en prémédication associé a des analgésiques pour de petites interventions, les Benzodiazépines les plus utilisés sont : le diazépam et le flumetrazépam, dans les tranquillisants, on rencontre aussi la xylazine qui est un analgésique sédatif et myorelaxant, elle potentialise l’effet des anesthésies, elle est contre indiquée chez les femelles durant le dernier tiers de gestation a cause de ces effets ocytocique  sur l’utérus.
    3- Les myorelaxants :
    Leur indication est l’obtention d’un relâchement musculaire complet. Les curarisants sont les plus efficaces, il existe de types :
    - Les curares non dépolarisants : qui se fixe sur les récepteurs à acétylcholine empêchant la dépolarisation de la membrane post synaptique, il ne sont pas détruit par la cholinestérase et leur élimination est rénale, ils ont une action de 60 à 40 min.
    - Les curares polarisants : ils ont la même action que l’acétylcholine, ils se fixent sur ces récepteurs et dépolarisent la plaque motrice, mais leurs dégradation de la cholinestérase est très longue, c’est se qui fait que la dépolarisation produite persiste pendant quelque minutes, en dehors des curares nous avent la :
    - Gaifénesine : qui est un relaxant a action centrale, elle intervienne sur la transmission de l’influe nerveux des neurones intermédiaires des centres nerveux, chez le cheval elle aurai des  propriétés analgésique, les inconvénients sont une intolérance locale et une action hémolytique sa durée d’action est de 10 à  20 min.

    4- Les analgésiques centraux :
    -la morphine : elle a été pendant long temps le principale analgésique chez les animaux, actuellement on préfère utilisés ces dérivés.
    -la pétidine : l’analgésie est moins forte que celle de la morphine et de courte durée.
    -le fentanyle : l’analgésie est bcp plus forte que celle de la morphine il est réservé a l’anesthésie générale.
    -la phénoperidine : analgésie de courte durée environ 45 min elle déprime  fortement la toux ce qui facilite des intubation trachéal chez le chien.
    -le dextromoramide : analgésie cinq fois plus forte que celle de la morphine dépressif respiratoire, il présente l’avantage de pouvoir être utilisé par voie orale.
    III - Les techniques de l’anesthésie :
    III.1 L’anesthésie générale : elle peut être conduite par deux manières, soit en utilisant un agent anesthésique unique avec comme conséquence une augmentation d’un effet indésirable du produit sur les différents fonction et sa toxicité pour l’organisme, ou alors en associant plusieurs agents anesthésiques se qui a comme avantage de diminuer la toxicité des produits utilisés et de limité leur effet sur les différant systèmes  notamment l’appareille respiratoire et le cœur.
    L’anesthésie générale se fait en deux temps, une prémédication et une anesthésie proprement dite :
    a- La prémédication : c’est une étape primordiale car elle prépare l’animal a subire avec le moins d’inconvénient  possible l’anesthésie, elle permet en outre sa manipulation (contention chimique) et réduit la douleur et la l’agitation postopératoire les principales substances utilisés en prémédication sont les Neuroleptiques, notamment les dérivés de la phénothiazine ainsi que l’atropine il préviens efficacement syncopes d’origine vagale, les Benzodiazépine sont aussi intéressant en prémédication du fait de leur faible toxicité, et la xylazine est principalement utilisé chez les bovins pour le préparer a une anesthésie loco-régionale.
    b- L’anesthésie générale proprement dite : elle est réalisé en utilisant un ou plusieurs anesthésiques, habituellement en fait une induction grasse a un anesthésique fixe relié par une anesthésie volatile ou gazeuse, plusieurs procéder ont été mis au point tel que la Neuroleptanalgésie qui associé un neuroleptique et un analgésique sans anesthésique, la Diaz-analgésie utilisant une benzodiazépine et un analgésique, l’anesthésie analgésique associant un morphinomimétique et un anesthésique, et la Neuroleptanalgésie associant un narcotique, un neuroleptique et un analgésique elle est la plus utilisé sur tout sur les petites espèces.
    III.2 L’anesthésie locale :
     elle se fait par infiltration locale sous cutané de solution comportent un succédé de la cocaïne(procaïne, lignocïane…) l’association avec l’adrénaline permet d’allonger la durée d’action de la solution, la technique la plus simple, une aiguille longue et fine est introduite a fond en sous cutané parallèlement a la peau, on injecte la solution en même  temps qu’on retire l’aiguille pour effectuer se qu’on appelle une injection traçante, on peut entourer aussi l’endroit à anesthésier si la surface à insolubilisé est étroite, une injection traçante médiane suffit, le produit diffuse toujours de part et d’autre de la ligne.
    III.3 L’anesthésie régionale :
    a- L’anesthésie épidurale : (sacrococcygienne ou inter coccygienne)
      Cette technique est d’utilisation courante notamment en pratique rurale pour toute les intervention de l’arrière train de l’animal principalement le bassin et les organes génitaux malle et femelle, ainsi que pour de nombreuse intervention obstétrical elle peut être haute ou basse selon la zone à insolubilisé, la solution anesthésique utilisé est un succédané de la cocaïne.
    - L’épidurale basse : (inter coccygienne) le point d’injection est situé entre la 1ere et la 2eme vertèbre coccygienne, une aiguille de 6 à 10cm est enfoncé en bas et en avent sous un angle de 450 sur une longueur de 2 à 4cm, si on butte contre le plancher du canal vertébrale, il faut retirer légèrement l’aiguille avent d’injecter, si on a du sang qui paraît dans la seringue c’est qu’on est au mauvais endroit, et au moment d’injection le piston de la seringue doit avancer facilement sous aucune résistance, l’anesthésie est obtenus en 10min dure de 30 à 60min. (de 3 à 5ml chez les BV suffit, selon la taille) .
    - L’épidurale haute : (sacrococcygienne) l’injection du produit anesthésique est pratiqué entre la dernière vertèbre sacré et la 1ere vertèbre coccygienne, elle induit l’in solubilisation du train postérieur donc elle est indiquée pour les interventions chirurgicales des appareille génitaux, des mamelles ainsi que les manœuvres obstétricaux, elle provoque l’impotence du train postérieur se qui fait que l’animal ne peut plus se tenir debout dans certain cas.10 à 15ml chez les BV.
    (Il faut éviter l’épidurale quand le dos de l’animal est incliné vers l’avent car sa peut provoqué un arrêt respiratoire, et il faut aussi stimulé les muscles de la cuisse pour éviter que l’animal tombe).
    b- Anesthésie lombaire ou lombo-sacré :
      En pratique se type d’anesthésie est uniquement pratiqué chez les chiens, le point d’injection est situé dans l’espace lombo-sacré, elle est pratiquée toujours en extradurale (à cause de la faible longueur de la moelle épinière) la solution utilisé est la même que la technique précédente, l’effet est obtenu en 5 min et dure 1h30 à 3h.
    c- Anesthésie tronculaire :
    Appliqué sur le nerf le plus importent principalement au niveau des membres (nerf médium, cubitale, sciatique, plantaire…) ou de la tête (nerf sous orbitaire, mentonnier…) actuellement l’anesthésie tronculaire s’étend au nerf rachidien se qui donne une insolubilisation de territoire très étendu tel que la paroi abdominale, ou le contenu de la cavité pelvienne.
    Description: ANESTHÉSIE L’anesthésie régionale L’anesthésie locale L’anesthésie épidurale L’anesthésie générale Les analgésiques centraux Les Neuroleptique La Ketamine Les Barbituriques Les anesthésiques volatiles Les agents anesthésiques

    0 التعليقات:

    Enregistrer un commentaire