L'otectomie chez le chien
L'otectomie
de certaines races est sans doute une question de mode, mais de mode nécessaire
si l'on veut que les sujets soient conformes à leurs standards, c’est une pratique qui avait une utilité à l'époque des chiens de garde ou de
chasse, qui a dévié en standard esthétique au fil du temps. L'otectomie n’est en aucun cas un acte esthétique, ni encore moins une
pratique barbare. Elle est réalisée pour des raisons de santé et des raisons
pratiques, les oreilles naturelles étant en effet souvent source de
souffrances.
La pratique de
l’otectomie permet de prévenir l’échauffement des conduits auditifs, des otites
et des épillets. C’est une mesure d’hygiène élémentaire et indispensable. On
sait qu’un chien qui souffre peut devenir agressif et donc dangereux. Il est donc
nécessaire de prendre les décisions adéquates afin d’assurer la santé des
chiens et la sécurité des personnes, c’est-à-dire la sécurité animale et la
sécurité publique.
Cette otectomie
n’est pas une pratique barbare, dans la mesure où celle-ci, correctement
réalisée, sous anesthésie totale, par des professionnels agréés sur des chiens
âgés entre 2 et 3 mois, est totalement bénigne.
Outre les
considérations médicales, on peut ajouter que l’otectomie est une pratique
ancestrale et les chiens de bergers français, à titre d’exemple, font partie du
patrimoine national.
Cette coupe sera
pratiquée
Le chiot se présente à
jeun de la veille au soir. Le matin, après l'avoir ausculté, nous injectons du
Valium et de l'atropine.
Au bout de 15 à 20 minutes nous posons un cathéter dans la veine de l'avant-bras et nous injectons un barbiturique (anesthésique).
Au bout de 15 à 20 minutes nous posons un cathéter dans la veine de l'avant-bras et nous injectons un barbiturique (anesthésique).
Le chiot s'endort sous
la seringue, nous laissons le dispositif en place pour contrôler l'anesthésie
pendant toute l'intervention (Nous proposons d'ailleurs aux propriétaires d'y
assister si cela les intéresse).
Une fois la coupe des oreilles effectuée au 2/3 ou à la moitié de la longueur initiale de l’oreille selon la race (exemple : Chez le chien de berger de Brie, l’amputation n’est pas effectuée en pointe comme chez le berger de Beauce, elle doit être "arrondie", c’est ce que l’on d signe par la coupe "en coquille". J. Brégi) nous suturons par un surjet serré tout le bord de l'oreille avec un fil résorbable, puis nous adaptons un pansement qui maintient les oreilles dressées en laissant la suture à l'air libre Nous injectons de la morphine, un anti-inflammatoire et un antibiotique. Pendant 7 à 10 jours, le chiot est maintenu sous anti-inflammatoires et antalgiques.
Une fois la coupe des oreilles effectuée au 2/3 ou à la moitié de la longueur initiale de l’oreille selon la race (exemple : Chez le chien de berger de Brie, l’amputation n’est pas effectuée en pointe comme chez le berger de Beauce, elle doit être "arrondie", c’est ce que l’on d signe par la coupe "en coquille". J. Brégi) nous suturons par un surjet serré tout le bord de l'oreille avec un fil résorbable, puis nous adaptons un pansement qui maintient les oreilles dressées en laissant la suture à l'air libre Nous injectons de la morphine, un anti-inflammatoire et un antibiotique. Pendant 7 à 10 jours, le chiot est maintenu sous anti-inflammatoires et antalgiques.
Dès le réveil complet, il reprend sa vie tout à fait
normalement et ne montre aucun signe de douleur. Il joue et mange comme
avant.
N.B.: Le meilleur moment pour pratiquer cette intervention est vers l'âge de 8 à 12 semaines. On peut toujours intervenir par la suite, mais le port correct des oreilles est parfois plus difficile à obtenir.
N.B.: Le meilleur moment pour pratiquer cette intervention est vers l'âge de 8 à 12 semaines. On peut toujours intervenir par la suite, mais le port correct des oreilles est parfois plus difficile à obtenir.
L’opération peut
etre gênante au point de vue cicatriciel: rétraciton de l'oreille, oreille en
chou-fleur.
Les plaies opératoires sont régulièrement nettoyées au mélange alcool éther et pulvériséees avec des aérosols antiseptiques ou antibiotiques.
Les plaies opératoires sont régulièrement nettoyées au mélange alcool éther et pulvériséees avec des aérosols antiseptiques ou antibiotiques.
Il
suffit d’haubaner ensemble les 2 oreilles à l’aide de couches successives et
superposées d’albuplast.
Pour
assurer le succès de l’intervention, il faut éviter la rétraction cicatricielle
et la formation de "noeuds" entraînant par la suite un port
défectueux. Il est nécessaire dès le 5e ou 6e jour d’effectuer des massages,
qui en réalité sont de vigoureuses tractions des tissus, en tenant d’une main
la base de l’oreille et de l’autre en tirant par la pointe dans le sens de la
longueur de la coupe. Ces manipulations sont douloureuses et nécessitent de
museler l’animal et de bien le tenir.
La
suture "en surjet" des bords libres des téguments internes et
externes facilite la rapidité de la cicatrisation.
En
général, la cicatrisation complète est terminée vers le 1 ? ou 20 jour,
mais il est souvent indispensable chez certains sujets (à cartilages
insuffisamment rigides ou aux muscles redresseur, insuffisamment développés ou
manquant de puissance de contraction) de poursuivre pendant plusieurs mois des
massages quotidiens qui ne font pas souffrir le patient. Dès le 8e ou 10 jour,
on peut enduire les croûtes de la plaie d’amputation avec une vaseline pure et
stérile ou avec une pommade antiseptique.
Cette
pratique est aujourd"hui interdite dans plusieurs pays Européens dont la
France depuis le 1 Mai 2004.
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