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I. Les affections
de la peau:
A. Définition:
1. L’alopécie:
l’alopécie est la perte spontanée de poils en l’absence de toute
anomalie cutanée évidente, on doit distinguer l’alopécie congénitale et l’alopécie
acquise.
2. L’hypotrichose:
Implique une diminution du nombre de poils par rapport à la normale.
B. Etiologie:
Alopécie et hypotrichose peuvent avoir une origine génétique,
inflammatoire, hormonale, néoplasique ou idiopathique. Les origines acquises,
On en connaît à l’heure actuelle:
● Parasitaire: gale, phtiriase, teigne, larve de Rhabditis.
● Carentielle: zinc, iode, biotine, vitamines C et E.
● Intoxications: mercure, plomb, sélénium, naphtalènes chlorés.
● Lait maternel; Intolérance au lait maternel, Allergie au lait
maternel.
● Maladies infectieuses générales: BVD.
● Néoplasique: leucose cutanée, mélanomes.
● Traumatique: séquelles de brûlures.
● Immunitaire: pelade.
II. Le refus de téter du veau ( trobles comportementaux)
Le veau qui refuse de téter ne présente généralement aucun autre signe
clinique. Il cherche le pis et donne des coups de tête caractéristiques, comme
s’il tétait. Il n’a pas de réflexe de succion et ne prend pas le trayon.
Il se peut qu’après plusieurs jours, le réflexe réapparaisse.
Paradoxalement, alors qu’un veau normal privé de lait s’affaiblit vite, le veau
anorexique ne s’affaiblit que lentement. Il est difficile de lui administrer du
lait à la bouteille ou au pistolet drogueur car on risque de l’étouffer.
La cause de ce comportement n’est pas connue. Elle pourrait être une
inhibition du réflexe de succion ou encore le fait de carences en sélénium et
en vitamine E, ou en vitamine B1. Le rôle de l’infection par le virus BVD, a
également été évoqué (syndrome du veau têtu) (Vallet, 2000).
III. Rétention de méconium
Le méconium doit en principe etre éliminé dans les 24 à 48 h. Les
causes de rétention sont, Asphyxie, septicémie-endotoxémie, absence de
colostrum.
Pour les symptomes; l’agitation, efforts expulsifs répétés avec le dos
et la queue levée. Parfois, abattement avec tachypnée (endotoxémie associée ?).
On traite les veaux qui présentent une rétention de méconium par:
Stimulation mécanique du rectum, lavement (eau chaude + savon doux ou
Sano-Gel®, Fleet® ou diotylsulfosuccinate de soude),
laxatifs per os (huile de paraffine, eau), fluidothérapie IV si nécessaire.
IV. Les tic de léchage ( troubles comportementaux)
Les lichomanies désignent les tics d’autoléchage ou de léchage des
congénères.
On ne connaït pas avec précision la cause de ce trouble.
Pourtant, il a été observé que, lorsque le temps de succion du lait ou
de l’aliment d’allaitement est réduit pendant le jeune âge, la fréquence des
tics est plus élevée. Ceci est notamment le cas avec les buvées uniques.
Une surface d’aire de vie trop réduite semble également augmenter la
fréquence du phénomène, de même que l’ennui (sollicitations insuffisantes).
Une tendance à l’anémie liée à une carence en cuivre (effet indirect
sur la carence en fer) provoque aussi ce comportement.
V. Le parasitisme externe
A. La phtiriase (poux)
Fréquente en certaines périodes, peut contribuer à maintenir un mauvais
état général (surveiller particulièrement les jeunes veaux à diarrhée).
Ordinairement, elle provoque des retards de croissance (gêne permanente
des animaux). La tonte est une très bonne précaution pour l’élimination des
poux ; elle évite de plus une transpiration excessive ; elle fait
gagner entre 1kg et 2kg de carcasse.
B. La teigne (dartre)
Se transmet par contact, d’où son extension lors d’élevage en cases collectives ;
elle détériore la valeurs des cuirs et contamine facilement le soigneur.
VI. Les météorisations du veau:
La météorisation ou gonflement du veau de lait est due dans la majorité
des cas au rumen distendu par des gaz.
On traite ce problème en sondant le veau avec un tuyau en caoutchouc
souple de 1cm de diamètre; la sonde doit permettre une évacuation des gaz .
VII. Ulcères de la caillette et autres causes de
coliques du veau
A. Les ulcères de la caillette
Sont des érosions de la paroi qui peuvent avoir
une surface et une profondeur variables, mais qui peuvent mener à une
perforation mortelle de l’estomac.
On peut suspecter la maladie au départ quand un
veau boit mal, met le nez dans son seau sans boire et présente un léger
ballonnement ; en pinçant le dos du veau, il peut se plaindre (signe de
garrot) ; avec le temps, l’état général peut se dégrader.
Il n’existe pas de traitement disponible et la
prévention n’est pas établie avec certitude.
B. Autres causes de coliques
Le déplacement à gauche de la caillette existe
chez le jeune veau comme chez la vache ; son diagnostic est difficile.
Les autres causes de coliques graves accompagnées
de signes de choc plus ou moins grave sont :
La torsion de la caillette, La torsion intestinale
et les invaginations, la torsion du caecum, l’obstruction de l’intestin,
l’entérotoxémie et la péritonite.
Les coliques se manifestent par une agitation, des
coups de pied dans le ventre ou le veau tord son corps.
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