samedi 21 novembre 2015

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Les arthrites

By: Dr Vétérinaire On: 04:14
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  • Les arthrites

     

    I. Définition 
    C’est une affection caractérisée par une inflammation de la membrane synoviale et des surfaces articulaires d’une ou plusieurs articulations, entraînant une boiterie plus ou moins intense
    Elles font suite à des épisodes pathologiques (gastro-entérite, BPIE).
    Répartition des arthrites chez le veau
    Arthrites septiques primaires
    25%
    Arthrites septiques Secondaires
    67%
    Arthrites aseptiques
    8%
    II. Symptôme 
    Ils sont variables et dépendent notamment de l’affection, de la nature et du nombre des articulations atteintes, d’éventuelles affections associées (omphalite, gastro- entérite, pneumonie....).
    Les arthrites peuvent évoluer de façon aiguë, subaiguë ou chronique.
    L’infection articulaire par voie hématogène abouti a la polyarthrite ,les articulations les plus communément atteintes étant le carpe,le jarret et le grasset,mais d’autres localisations sont possibles, y compris au niveau des articulations intervertébrales. 
    les fréquentes localisations des arthrites chez le veau
    Membres antérieurs
    %
    Membres postérieurs
    %
    coude
    4%
    grasset
    8%
    carpe
    18%
    tarse
    38%
    boulet
    22%
    boulet
    10%
    A. Symptômes généraux 
    Ils sont prononcés lors d’atteinte aiguë. La température corporelle peut atteindre 41°c au début, puis se stabilise entre 39.5°c et 40°c. L’animal est affaibli, présente de l’anorexie totale ou partielle. L’amaigrissement est rapide. Lors d’arthrite subaiguë ou chronique, ces signes sont mois marqués. L’amaigrissement est progressif,
    B. Symptômes fonctionnels 
     La mobilité du veau est réduite, avec souvent une suppression d’appui entraînant une boiterie d’intensité variable, voire du décubitus, notamment lors de polyarthrite. On peut observer une amyotrophie au niveau du membre atteint.
    C. Symptômes locaux 
     L’articulation présente une tuméfaction. A la palpation, la chaleur est nette et la douleur vive lors de la mobilisation du membre, en contraction ou en extension. La rougeur du tégument n’est pas appréciable, car masquée par le pelage ou la pigmentation cutanée.
    Certains cas graves peuvent évoluer vers une rupture de la capsule articulaire. On observe alors une ou plusieurs plaies, avec des bourgeons charnus, des flammèches de fibrine et du pus.
    III. Etiopathogénie des arthrites septiques
    A. Facteurs aggravants du risque d’arthrite septique 
    1. Facteurs intrinsèques 
    Dans la plupart des espèces, les nouveaux-nés sont plus susceptibles de développer une infection articulaire que les autres individus, en raison de l’immaturité de leur système immunitaire. Ce point est particulièrement important chez les ruminants qui ne bénéficient d’un apport d’anticorps maternels qu’après la naissance, par ingestion du colostrum.
    2. Facteurs extrinsèques 
    Toutes les contusions sont des facteurs favorisants : tractions mécaniques exagérées sur les lacs de vêlage ou lacs mal posés (au boulet). Le sol de l’étable, glissant, insuffisamment paillé ou comportant des aspérités blessantes, peut provoquer des microplaies au voisinage des articulations susceptibles de permettre le développement d’une arthrite.
    L’infection articulaire procède de trois voies pathogéniques.
    B. Les voies pathogéniques des arthrites septiques 
    1. Traumatisme inoculateur 
    Dans ce cas, l’arthrite se développe à la suite d’une agression mécanique au lieu même de l’articulation.
    Il s’agit le plus souvent de mono arthrites. Il y a alors rupture de l’intégrité physique de la capsule articulaire avec pénétration de corps étrangers septique de nature variable (morsure de chien, fils de fer dans la litière, ponction aseptique de l’articulation, fracture ouverte….).
    Les tissus péris articulaires sont touchés les premiers ; l’affection débute donc par une ténosynovite.
    2. Extension d’un foyer infectieux adjacent 
    Il s’agit le plus souvent de mono arthrites secondaires, cette modalité est assez rare chez le veau ; la couche fibreuse de la capsule articulaire assure en effet une bonne protection mécanique.
    Cependant, lors d’une ostéomyélite, la contamination d’une articulation adjacente est possible.
    3. La voie hématogène 
    C’est la modalité la plus fréquente, chez le veau mais aussi pour de nombreuses espèces. Elle conduit dans la majorité des cas à une polyarthrite qui débute par une synovite. On parle d’arthrite tertiaire. Les germes responsables peuvent être liés à une affection septicémique ou proviennent d’une infection localisée.
    Les affections ombilicales, les entérites et les pneumonies sont fréquemment citées comme principales sources de diffusion d’agents pathogènes chez les veaux.
    La pénétration de germes dans la circulation sanguine peut aussi intervenir durant la vie intra-utérine ou dans les heures suivant la mise bas par le cordon ombilical.  
    Enfin, certains germes seraient susceptibles de pouvoir gagner la circulation sanguine à partir de la lumière intestinale ; cette modalité a notamment été établie expérimentalement pour Escherichia coli chez des veaux privés de colostrum


    Pathogénie des arthrites septiques
    C. Etude étiologique 
    1. Arthrites à Actinomyces pyogènes 
    Il s’agit d’une bactérie à Gram positif aérobie ou anaérobie facultative, présente notamment au niveau des muqueuses des ruminants. C’est un agent pathogène opportuniste. C’est l’agent le plus fréquemment identifié lors d’arthrites et de ténosynovites dans cette espèce.
    2. Arthrites à staphylocoques 
    Ces bactéries sont des coques à Gram positif, vivant au niveau des muqueuses et de la peau des mammifères et des oiseaux. Ils sont parfois impliqués lors d’arthrites septiques chez le veau. Comme pour Actinomyces pyogènes, les trois voies de contamination sont possibles.
    Ce sont des bactéries pyogènes opportunistes qui exercent leur pouvoir pathogène à la faveur d’une plaie cutanée ou par l’infection de l’ombilic chez le veau nouveau-né .chez les ruminants, staphylococcus epidermidis est plus fréquent.
     3. Arthrites à fusobacterium necrophorum 
    Ce germe est un bacille à gram négatif anaérobie qui fait partie de la flore intestinale normale des ruminants.
    C’est un agent pathogène opportuniste, très répandu dans l’environnement dans les élevages bovins. A la suite d’une diffusion par voie hématogène du germe à partir d’une contamination ombilicale.
    Fusobacterium necrophorum présente une synergie avec Actinomyces pyogènes, par production d’une leucotoxine, cytotoxique pour les cellules phagocytaires .
    4. Polyarthrites à streptocoques 
    Les bactéries du genre streptocoques sont des coques à gram positif anaérobies facultatives.
    Chez les veaux, des polyarthrites à streptocoques apparaissent souvent dans les formes subaiguës de diarrhée néonatales et lors d’omphalophlébites. Au plan pathogénique, la localisation du germe au niveau articulaire se produit consécutivement à une dissémination par voie hématogène à partir du foyer infectieux initial ou lors d’une atteinte de type septicémique.
    L’infection est probablement d’origine ombilicale. Cependant, dans certains cas, la présence de lésions oculaires dès les 24 premières heures de la vie milite en faveur d’une possible infection intra- utérine.
    En général, les polyarthrites streptococciques se manifestent par une boiterie grave.
    5. Polyarthrites colibacillaires 
    Ce sont des bacilles à gram négatif, les colibacilles représentent les contaminants bactériens les plus fréquents dans les tous premiers jours de la vie du veau.
    Lorsque les septicémies colibacillaires néonatales (d’origine intestinale ou ombilicale) ne sont pas fulminantes, les localisations articulaires et/ou méningées, par la voie hématogène, sont courantes.
    Occasionnellement, la polyarthrite peut être le signe clinique le plus important, chez des veaux contaminés mais ayant bénéficié d’un apport correct de colostrum.
    Les colibacilles font partie des germes les plus fréquemment impliqués dans les polyarthrites chez les veux dans les deux premières semaines de vie .
     6. Polyarthrites salmonelliques 
    Les salmonelles sont des bactéries à gram négatif.
    Chez le veau, deux sérotypes sont responsables de la grande majorité des infections salmonelliques, dont des arthrites : salmonella dublin et salmonella typhimurium.
    Les arthrites salmonelliques évoluent sous forme de polyarthrites. Elles se manifestent lors des formes chroniques sur des veaux en général âgés de plus de trois semaines, ou viennent compliquer des formes aiguës insuffisamment traitées (rechutes), surtout en élevage traditionnel. Leur origine est le plus souvent hématogène, liée à une septicémie.
    7. Arthrites mycoplasmiques 
    Les mycoplasmes, bactéries sans paroi, sont des organismes commensaux, saprophytes ou parasites.
    a. Arthrites à Mycoplasma bovis
     Chez les veaux, l’inoculation intra-articulaire, intraveineuse ou intrabronchique conduit régulièrement à l’apparition de polyarthrites grave. Dans une zone d’enzootie, Mycoplasma bovis a été isolé dans 38% des cas d’arthrite de veau. Bon nombre d’arthrites dites « stériles » pourraient être d’origine mycoplasmiques.
     Selon certains auteurs, ces arthrites apparaissent simultanément ou consécutivement à un épisode respiratoire.
    Cependant, des cas sont rapportés ou seule l’atteinte articulaire est présente, sans symptômes respiratoires concomitants.  L’évolution classique de ces arthrites se fait vers la guérison en un à deux mois, mais quelques individus peuvent développer une arthrite chronique.
    Les sources d’infection pour les veaux sont multiples. Il s’agit en premier lieu des animaux malades et du milieu contaminé par ces derniers. Ainsi, lors de mammite.
    La transmission directe se fait essentiellement par contact. La muqueuse respiratoire est la principale voie de pénétration chez les jeunes animaux.
    Cependant, la transmission verticale existe. Mycoplasma bovis est alors transmis à la descendance par voie transplacentaire au moment de la parturition ou par consommation de lait contaminé.
    b. Arthrites à Mycoplasma mycoides var. mycoides
    Une étude récente portant sur la reproduction expérimentale de la PPCB chez cinq vaches a mis en évidence l’apparition d’une polyarthrite chez un des trois veaux nés durant l’expérimentation avec isolement du germe à partir des lésions articulaires.
    8. Arthrites chlamydiennes
    Chez le veau, l’inoculation expérimentale, intra-articulaire ou sous-cutanée conduit à une polyarthrite généralisée, touchant toutes les articulations, accompagnée d’une infection généralisée, conduisant très fréquemment a la mort de l’animal, la localisation initiale principale des chlamydia est le tractus digestif.
    La localisation polyarticulaire serait secondaire, liée à une diffusion par voie hématogène.
    Cependant, différentes observations permettent d’envisager un possible contamination intra-utérine du fœtus.
    En effet, des cas de polyarthrite chlamydiennes ont été décrits chez des veaux de 2 jours, nés faibles.
    9. Arthrites à Haemophilus somnus
    Des cas de polyarthrite ont été rapportés, à la suite d’épisodes de méningo- encéphalomyélite dans des lots de veaux.
    L’exposition à la bactérie est étendue et l’infection se propage par les voies respiratoires en provenance des excrétions et sécrétions urogénitales.
    La diffusion du germe par voie hématogène est à l’origine de sa localisation au niveau des articulations.
    10. Arthrites à bacille du rouget
    Erysipelotrix insidiosa, bactérie à Gram positif, est un agent étiologique peu couramment identifié lors d’arthrite chez le veau.
     11. Arthrites virales
    Chez les bovins, aucun virus considéré comme le responsable certain et unique d’arthrites infectieuses n’a encore été isolé, comme c’est le cas pour le rétrovirus responsable du syndrome arthrite encéphalite de la chèvre.
    Dans le syndrome du veau faible (weak calf syndrome) qui comporte un état de faiblesse, de la diarrhée, des œdèmes sous- cutanés, mais aussi des hémorragies intra-articulaire et des arthrites fibrineuses, le rôle étiologique possible du virus de la maladie des muqueuses a été évoqué.
    Un adénovirus bovin de type 5 isolés du liquide synovial d’un veau atteint de weak calf syndrome, inoculé par voie intraveineuse à 9 veaux noyaux nouveau-nés privés de colostrum, aurait déterminé les lésions macroscopiques et microscopiques de l’affection.
    Des cas d’arthrite chronique ont été enregistrés lors d’une étude en Belgique portant sur 364 bovins à virologie positive pour le virus de la maladie des muqueuses.
    IV. DIAGNOSTIC 
    A. Diagnostic clinique
    Le diagnostic clinique est assez facile à prononcer par l’examen de l’animal.
    L’apparition brusque d’une boiterie chez un nouveau-né de moins de 45 jours doit toujours être considérée comme une arthrite jusqu’à preuve du contraire.
     L’arthrite est caractérisée cliniquement par l’inflammation d’une ou plusieurs articulations. Celles-ci sont douloureuses et difficiles à mobiliser. Une boiterie est présente, plus ou moins marquée selon le cas.
     Le volume du liquide synovial est généralement nettement augmenté, sauf lors d’arthrite septique débutante ou lors d’arthrite non suppurée chronique, où un examen méticuleux par palpation de l’articulation peut être nécessaire pour révéler les modifications présentes au niveau de la capsule articulaire.
    Les arthrites ne sont pas les seules affections provoquant une boiterie ; un certain nombre d’hypothèses doivent être écartées avant de conclure à leur existence .
    B. Diagnostic différentiel
    ♦ La myopathie dégénérative : les os et les articulations ne sont pas impliqués dans ces affections. Les angles articulaires sont normalement ouverts et les masses musculaires sont chaudes et tuméfiées.
    ♦ Les arqûres et bouletures : elles sont aisées à reconnaître de par les positions très classiques qu’elles entraînent et l’absence de douleur aiguë.
    ♦ Les atteintes traumatiques des tendons et des ligaments : ainsi que les fractures épiphysaires, le diagnostic différentiel avec une arthrite peut être très difficile à établir.
    ♦ Le phlegmon périarticulaire : les symptômes sont accusés avec évolution possible en arthrite suppurée.
    ♦ Les affections des nerfs périphériques et de la moelle épinière : la différenciation entre ces affections et une arthrite en début d’évolution, avec des symptômes peu marqués, peut être assez difficile.
     V. TRAITEMENT
    Avant d’instaurer tout traitement, on mettra le veau en liberté dans un local à sol meuble (paillé), si possible dans une infirmerie.
    On a classiquement recours à l’utilisation d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires, stéroïdiens ou non. La chirurgie doit être envisagée lors d’atteinte importante de l’articulation.
    L’existence d’éventuelles affections associées en rapport ou non avec l’atteinte articulaire, telle qu’une omphalite ou une gastroentérite par exemple, devra être prise en compte dans le choix du traitement mais en place.
    La thérapeutique des arthrites non septiques est symptomatique et basée sur l’usage des analgésiques anti-inflammatoires.
    A. Antibiothérapie
    Le choix de la molécule est réalisé en se référant à la liste des germes les plus fréquemment rencontrés et à leur sensibilité supposée aux différents antibiotiques.
    Choix de l’antibiotique en fonction de l’agent isolés (Rouque, 2000)                       






    (a) : Culture et antibiogramme recommandés.
    Pour les Antibiotiques. Face à une arthrite septique, on opte classiquement pour deux voies d’administration : la voie intra-articulaire ou la voie générale.

    1. La voie intra-articulaire
    Si certains antibiotiques, injectés localement, sont bien supportés (il s’agit des pénicillines, de la streptomycine, du sulfate de néomycine, des sulfamides s’ils sont utilisés à faible concentration), d’autres à l’inverse sont irritants. Il s’agit par exemple de l’auréomycine, de la terramycine, de l’ampicilline, de la gentamicine. La liste des produits utilisables sans risque par voie intra-articulaire semble donc relativement réduite.
    2. La voie générale
    Le recours à l’administration par voie générale est alors judicieux. C’est souvent cette voie qui est choisie par le praticien pour permettre au propriétaire de l’animal de poursuivre le traitement. Les différents antibiotiques les plus fréquemment utilisés en pathologie articulaire infectieuse chez les bovins sont :
    Procaïne pénicilline G et l’ampicilline pour les pénicillines, le ceftiofur pour les céphalosporines.
    La gentamicine pour les aminosides (présente une toxicité rénale chez les ruminants rendant leur utilisation dangereuse au-delà de 5 à 7 jours de traitement).
        La lincomycine pour les lincosamides.
    L’oxytétracycline pour les tétracyclines (les résistances des streptocoques et des staphylocoques par rapport à cette classe d’antibiotiques sont en augmentation, les colibacilles leur sont en majorité résistants).
      Les sulfamides (les résistances contre ces molécules sont en augmentation).
       Les fluoroquinolones (elles ont une bonne activité contre les bacilles et les coques à Gram négatif.
    B. Les anti-inflammatoires 
    Les anti-inflammatoires utilisés classiquement sont les corticoïdes et les anti-inflammatoires non stéroÏdiens. D’autres substances, telles que le hyaluronidate de sodium et diméthylsulfoxide n’ont pas encore fait l’objet d’études chez le veau ont été utilisés avec de bons résultats lors d’affections articulaires, notamment chez le cheval.
    C. Autres traitements 
    Les remèdes homéopathiques tels que Calendula Officinalis, Phytolacca, Apis Mélifica, Belladonna sont également bien utiles dans tous ces phénomènes inflammatoires articulaires.
    Révulsifs ; l’utilisation de révulsifs locaux tels que « Finalgon, Capsigel » se fait par 35% des confrères ; elle permet d’augmenter localement la circulation sanguine et de faciliter la diapédèse des cellules-défenses, augmentant ainsi les chances d’amélioration de la thérapeutique générale (Duclos, 1998).  
    VI. PROPHYLAXIE
    Elle est d’autant plus importante que le traitement est toujours long, coûteux et malaisé, le pronostic réservé.
    Elle repose sur l’application des règles fondamentales de l’hygiène générale et sur certaines précautions plus spécifiques.
    L’alimentation de la vache sur les plans quantitatif et qualitatif revêt une importance capitale dans la valeur des défenses du veau, tant sur la vitalité du nouveau-né que la qualité du colostrum. Ce dernier doit par ailleurs être pris précocement et en quantité suffisante pour pouvoir prévenir les maladies infectieuses du jeune âge.
    Une grande partie des arthrites du veau étant classée parmi les arthrites tertiaires, il importe de traiter efficacement les omphalophébites, les pneumonies et les gastroentérites.
    Il est bon d’assurer au veau une bonne hygiène locomotrice en le laissant libre dans un parc à veau ou, du moins, en évitant de l’attacher trop court sur un sol dur.
    On doit enfin prendre garde aux traumatismes liés au vêlage et traiter les défauts d’aplomb et les plaies articulaires diverses. 


    Cours Pathologies des Ruminants   Les arthrites dr Bouzid Riad
    Description: I. Définition C’est une affection caractérisée par une inflammation de la membrane synoviale et des surfaces articulaires d’une ou plusieurs articulations, entraînant une boiterie plus ou moins intense Elles font suite à des épisodes pathologiques (gastro-entérite, BPIE)

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