Les arthrites
I. Définition
C’est une affection caractérisée
par une inflammation de la membrane synoviale et des surfaces articulaires
d’une ou plusieurs articulations, entraînant une boiterie plus ou moins intense
Elles font suite à des épisodes pathologiques
(gastro-entérite, BPIE).
Répartition des arthrites chez le veau
Arthrites septiques primaires
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25%
|
Arthrites septiques Secondaires
|
67%
|
Arthrites aseptiques
|
8%
|
II.
Symptôme
Ils sont variables et dépendent
notamment de l’affection, de la nature et du nombre des articulations
atteintes, d’éventuelles affections associées (omphalite, gastro- entérite,
pneumonie....).
Les arthrites peuvent évoluer de
façon aiguë, subaiguë ou chronique.
L’infection articulaire par voie
hématogène abouti a la polyarthrite ,les articulations les plus communément
atteintes étant le carpe,le jarret et le grasset,mais d’autres localisations
sont possibles, y compris au niveau des articulations intervertébrales.
les
fréquentes localisations des arthrites chez le veau
Membres antérieurs
|
%
|
Membres postérieurs
|
%
|
coude
|
4%
|
grasset
|
8%
|
carpe
|
18%
|
tarse
|
38%
|
boulet
|
22%
|
boulet
|
10%
|
A. Symptômes
généraux
Ils sont prononcés lors
d’atteinte aiguë. La température corporelle peut atteindre 41°c au début, puis
se stabilise entre 39.5°c et 40°c. L’animal est affaibli, présente de
l’anorexie totale ou partielle. L’amaigrissement est rapide. Lors d’arthrite
subaiguë ou chronique, ces signes sont mois marqués. L’amaigrissement est progressif,
B. Symptômes fonctionnels
La mobilité du veau est réduite, avec souvent
une suppression d’appui entraînant une boiterie d’intensité variable, voire du
décubitus, notamment lors de polyarthrite. On peut observer une amyotrophie au
niveau du membre atteint.
C. Symptômes locaux
L’articulation présente une tuméfaction. A la
palpation, la chaleur est nette et la douleur vive lors de la mobilisation du
membre, en contraction ou en extension. La rougeur du tégument n’est pas
appréciable, car masquée par le pelage ou la pigmentation cutanée.
Certains cas graves peuvent
évoluer vers une rupture de la capsule articulaire. On observe alors une ou
plusieurs plaies, avec des bourgeons charnus, des flammèches de fibrine et du
pus.
III. Etiopathogénie
des arthrites septiques
A. Facteurs
aggravants du risque d’arthrite septique
1. Facteurs intrinsèques
Dans la
plupart des espèces, les nouveaux-nés sont plus susceptibles de développer une
infection articulaire que les autres individus, en raison de l’immaturité de
leur système immunitaire. Ce point est particulièrement important chez les
ruminants qui ne bénéficient d’un apport d’anticorps maternels qu’après la
naissance, par ingestion du colostrum.
2. Facteurs extrinsèques
Toutes les contusions sont des
facteurs favorisants : tractions mécaniques exagérées sur les lacs de
vêlage ou lacs mal posés (au boulet). Le sol de l’étable, glissant,
insuffisamment paillé ou comportant des aspérités blessantes, peut provoquer
des microplaies au voisinage des articulations susceptibles de permettre le
développement d’une arthrite.
L’infection articulaire procède
de trois voies pathogéniques.
B. Les voies pathogéniques des
arthrites septiques
1. Traumatisme inoculateur
Dans ce
cas, l’arthrite se développe à la suite d’une agression mécanique au lieu même
de l’articulation.
Il s’agit
le plus souvent de mono arthrites. Il y a alors rupture de l’intégrité physique
de la capsule articulaire avec pénétration de corps étrangers septique de
nature variable (morsure de chien, fils de fer dans la litière, ponction
aseptique de l’articulation, fracture ouverte….).
Les tissus
péris articulaires sont touchés les premiers ; l’affection débute donc par
une ténosynovite.
2. Extension d’un foyer infectieux adjacent
Il s’agit le plus souvent de mono
arthrites secondaires, cette modalité est assez rare chez le veau ; la
couche fibreuse de la capsule articulaire assure en effet une bonne protection
mécanique.
Cependant, lors d’une
ostéomyélite, la contamination d’une articulation adjacente est possible.
3. La voie hématogène
C’est la modalité la plus
fréquente, chez le veau mais aussi pour de nombreuses espèces. Elle conduit
dans la majorité des cas à une polyarthrite qui débute par une synovite. On
parle d’arthrite tertiaire. Les germes responsables peuvent être liés à une
affection septicémique ou proviennent d’une infection localisée.
Les affections ombilicales, les
entérites et les pneumonies sont fréquemment citées comme principales sources
de diffusion d’agents pathogènes chez les veaux.
La pénétration de germes dans la
circulation sanguine peut aussi intervenir durant la vie intra-utérine ou dans
les heures suivant la mise bas par le cordon ombilical.
Enfin, certains germes seraient
susceptibles de pouvoir gagner la circulation sanguine à partir de la lumière
intestinale ; cette modalité a notamment été établie expérimentalement
pour Escherichia coli chez des veaux privés de colostrum
Pathogénie des arthrites
septiques
C. Etude étiologique
1. Arthrites
à Actinomyces pyogènes
Il s’agit d’une bactérie à Gram
positif aérobie ou anaérobie facultative, présente notamment au niveau des
muqueuses des ruminants. C’est un agent pathogène opportuniste. C’est l’agent
le plus fréquemment identifié lors d’arthrites et de ténosynovites dans cette espèce.
2. Arthrites
à staphylocoques
Ces bactéries sont des coques à
Gram positif, vivant au niveau des muqueuses et de la peau des mammifères et des
oiseaux. Ils sont parfois impliqués lors d’arthrites septiques chez le veau. Comme
pour Actinomyces pyogènes, les trois voies de contamination sont
possibles.
Ce sont des bactéries pyogènes
opportunistes qui exercent leur pouvoir pathogène à la faveur d’une plaie
cutanée ou par l’infection de l’ombilic chez le veau nouveau-né .chez les
ruminants, staphylococcus epidermidis est plus fréquent.
3. Arthrites à fusobacterium necrophorum
Ce germe est un bacille à gram
négatif anaérobie qui fait partie de la flore intestinale normale des ruminants.
C’est un agent pathogène
opportuniste, très répandu dans l’environnement dans les élevages bovins. A la
suite d’une diffusion par voie hématogène du germe à partir d’une contamination
ombilicale.
Fusobacterium necrophorum présente une synergie avec Actinomyces
pyogènes, par production d’une leucotoxine, cytotoxique pour les cellules
phagocytaires .
4. Polyarthrites
à streptocoques
Les bactéries du genre streptocoques
sont des coques à gram positif anaérobies facultatives.
Chez les veaux, des polyarthrites
à streptocoques apparaissent souvent dans les formes subaiguës de diarrhée
néonatales et lors d’omphalophlébites. Au plan pathogénique, la localisation du
germe au niveau articulaire se produit consécutivement à une dissémination par
voie hématogène à partir du foyer infectieux initial ou lors d’une atteinte de type
septicémique.
L’infection est probablement
d’origine ombilicale. Cependant, dans certains cas, la présence de lésions
oculaires dès les 24 premières heures de la vie milite en faveur d’une possible
infection intra- utérine.
En général, les polyarthrites
streptococciques se manifestent par une boiterie grave.
5. Polyarthrites
colibacillaires
Ce sont des bacilles à gram
négatif, les colibacilles représentent les contaminants bactériens les plus
fréquents dans les tous premiers jours de la vie du veau.
Lorsque les septicémies colibacillaires
néonatales (d’origine intestinale ou ombilicale) ne sont pas fulminantes, les
localisations articulaires et/ou méningées, par la voie hématogène, sont
courantes.
Occasionnellement, la
polyarthrite peut être le signe clinique le plus important, chez des veaux
contaminés mais ayant bénéficié d’un apport correct de colostrum.
Les colibacilles font partie des
germes les plus fréquemment impliqués dans les polyarthrites chez les veux dans
les deux premières semaines de vie .
6. Polyarthrites salmonelliques
Les salmonelles sont des
bactéries à gram négatif.
Chez le veau, deux sérotypes sont
responsables de la grande majorité des infections salmonelliques, dont des
arthrites : salmonella dublin et salmonella typhimurium.
Les arthrites salmonelliques
évoluent sous forme de polyarthrites. Elles se manifestent lors des formes
chroniques sur des veaux en général âgés de plus de trois semaines, ou viennent
compliquer des formes aiguës insuffisamment traitées (rechutes), surtout en
élevage traditionnel. Leur origine est le plus souvent hématogène, liée à une
septicémie.
7. Arthrites mycoplasmiques
Les mycoplasmes, bactéries sans
paroi, sont des organismes commensaux, saprophytes ou parasites.
a. Arthrites à Mycoplasma bovis
Chez les veaux, l’inoculation intra-articulaire,
intraveineuse ou intrabronchique conduit régulièrement à l’apparition de
polyarthrites grave. Dans une zone d’enzootie, Mycoplasma bovis a
été isolé dans 38% des cas d’arthrite de veau. Bon nombre d’arthrites dites
« stériles » pourraient être d’origine mycoplasmiques.
Selon certains auteurs, ces arthrites
apparaissent simultanément ou consécutivement à un épisode respiratoire.
Cependant, des cas sont rapportés
ou seule l’atteinte articulaire est présente, sans symptômes respiratoires concomitants. L’évolution classique de ces arthrites se
fait vers la guérison en un à deux mois, mais quelques individus peuvent
développer une arthrite chronique.
Les sources d’infection pour les
veaux sont multiples. Il s’agit en premier lieu des animaux malades et du milieu
contaminé par ces derniers. Ainsi, lors de mammite.
La transmission directe se fait
essentiellement par contact. La muqueuse respiratoire est la principale voie de
pénétration chez les jeunes animaux.
Cependant, la transmission
verticale existe. Mycoplasma bovis est alors transmis à la descendance
par voie transplacentaire au moment de la parturition ou par consommation de
lait contaminé.
b. Arthrites à Mycoplasma mycoides var. mycoides
Une étude récente portant sur la
reproduction expérimentale de la
PPCB chez cinq vaches a mis en évidence l’apparition d’une
polyarthrite chez un des trois veaux nés durant l’expérimentation avec
isolement du germe à partir des lésions articulaires.
8. Arthrites chlamydiennes
Chez le veau, l’inoculation
expérimentale, intra-articulaire ou sous-cutanée conduit à une polyarthrite
généralisée, touchant toutes les articulations, accompagnée d’une infection
généralisée, conduisant très fréquemment a la mort de l’animal, la localisation
initiale principale des chlamydia est le tractus digestif.
La localisation polyarticulaire
serait secondaire, liée à une diffusion par voie hématogène.
Cependant, différentes
observations permettent d’envisager un possible contamination intra-utérine du
fœtus.
En effet, des cas de polyarthrite
chlamydiennes ont été décrits chez des veaux de 2 jours, nés faibles.
9. Arthrites à Haemophilus somnus
Des cas de polyarthrite ont été
rapportés, à la suite d’épisodes de méningo- encéphalomyélite dans des lots de
veaux.
L’exposition à la bactérie est
étendue et l’infection se propage par les voies respiratoires en provenance des
excrétions et sécrétions urogénitales.
La diffusion du germe par voie
hématogène est à l’origine de sa localisation au niveau des articulations.
10. Arthrites à bacille du rouget
Erysipelotrix insidiosa, bactérie à Gram positif, est un
agent étiologique peu couramment identifié lors d’arthrite chez le veau.
11. Arthrites virales
Chez les bovins, aucun virus
considéré comme le responsable certain et unique d’arthrites infectieuses n’a
encore été isolé, comme c’est le cas pour le rétrovirus responsable du syndrome
arthrite encéphalite de la chèvre.
Dans le syndrome du veau faible
(weak calf syndrome) qui comporte un état de faiblesse, de la diarrhée, des œdèmes
sous- cutanés, mais aussi des hémorragies intra-articulaire et des arthrites
fibrineuses, le rôle étiologique possible du virus de la maladie des muqueuses
a été évoqué.
Un adénovirus bovin de type 5 isolés
du liquide synovial d’un veau atteint de weak calf syndrome, inoculé par voie
intraveineuse à 9 veaux noyaux nouveau-nés privés de colostrum, aurait
déterminé les lésions macroscopiques et microscopiques de l’affection.
Des cas d’arthrite chronique ont
été enregistrés lors d’une étude en Belgique portant sur 364 bovins à virologie
positive pour le virus de la maladie des muqueuses.
IV. DIAGNOSTIC
A. Diagnostic clinique
Le diagnostic clinique est assez
facile à prononcer par l’examen de l’animal.
L’apparition brusque d’une
boiterie chez un nouveau-né de moins de 45 jours doit toujours être considérée
comme une arthrite jusqu’à preuve du contraire.
L’arthrite est caractérisée cliniquement par
l’inflammation d’une ou plusieurs articulations. Celles-ci sont douloureuses et
difficiles à mobiliser. Une boiterie est présente, plus ou moins marquée selon
le cas.
Le volume du liquide synovial est généralement
nettement augmenté, sauf lors d’arthrite septique débutante ou lors d’arthrite
non suppurée chronique, où un examen méticuleux par palpation de l’articulation
peut être nécessaire pour révéler les modifications présentes au niveau de la
capsule articulaire.
Les arthrites ne sont pas les
seules affections provoquant une boiterie ; un certain nombre d’hypothèses
doivent être écartées avant de conclure à leur existence .
B. Diagnostic
différentiel
♦ La myopathie dégénérative : les os et les articulations ne sont pas impliqués dans
ces affections. Les angles articulaires sont normalement ouverts et les masses
musculaires sont chaudes et tuméfiées.
♦ Les arqûres
et bouletures : elles sont aisées à reconnaître de par les positions très classiques
qu’elles entraînent et l’absence de douleur aiguë.
♦ Les
atteintes traumatiques des tendons et des ligaments : ainsi que les fractures
épiphysaires, le diagnostic différentiel avec une arthrite peut être très
difficile à établir.
♦ Le phlegmon périarticulaire : les symptômes sont accusés avec évolution possible en
arthrite suppurée.
♦ Les
affections des nerfs périphériques et de la moelle épinière : la différenciation entre ces
affections et une arthrite en début d’évolution, avec des symptômes peu marqués,
peut être assez difficile.
V. TRAITEMENT
Avant d’instaurer tout traitement, on mettra
le veau en liberté dans un local à sol meuble (paillé), si possible dans une
infirmerie.
On a classiquement recours à
l’utilisation d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires, stéroïdiens ou non. La
chirurgie doit être envisagée lors d’atteinte importante de l’articulation.
L’existence d’éventuelles
affections associées en rapport ou non avec l’atteinte articulaire, telle
qu’une omphalite ou une gastroentérite par exemple, devra être prise en compte
dans le choix du traitement mais en place.
La thérapeutique des arthrites
non septiques est symptomatique et basée sur l’usage des analgésiques
anti-inflammatoires.
A. Antibiothérapie
Le choix de la molécule est
réalisé en se référant à la liste des germes les plus fréquemment rencontrés et
à leur sensibilité supposée aux différents antibiotiques.
Choix de l’antibiotique en fonction de l’agent isolés (Rouque, 2000)
(a) : Culture et antibiogramme recommandés.
Pour les
Antibiotiques. Face à une arthrite septique, on opte classiquement pour deux
voies d’administration : la voie intra-articulaire ou la voie générale.
1. La voie intra-articulaire
Si certains antibiotiques,
injectés localement, sont bien supportés (il s’agit des pénicillines, de la
streptomycine, du sulfate de néomycine, des sulfamides s’ils sont utilisés à
faible concentration), d’autres à l’inverse sont irritants. Il s’agit par
exemple de l’auréomycine, de la terramycine, de l’ampicilline, de la
gentamicine. La liste des produits utilisables sans risque par voie
intra-articulaire semble donc relativement réduite.
2. La voie générale
Le recours à l’administration par
voie générale est alors judicieux. C’est souvent cette voie qui est choisie par
le praticien pour permettre au propriétaire de l’animal de poursuivre le
traitement. Les différents antibiotiques les plus fréquemment utilisés en
pathologie articulaire infectieuse chez les bovins sont :
♦ Procaïne pénicilline G et
l’ampicilline pour les pénicillines, le ceftiofur pour les céphalosporines.
♦ La gentamicine pour les
aminosides (présente une toxicité rénale chez les ruminants rendant leur
utilisation dangereuse au-delà de 5 à 7 jours de traitement).
♦ La lincomycine pour les
lincosamides.
♦ L’oxytétracycline pour les
tétracyclines (les résistances des streptocoques et des staphylocoques par
rapport à cette classe d’antibiotiques sont en augmentation, les colibacilles
leur sont en majorité résistants).
♦ Les sulfamides (les résistances contre ces molécules sont en
augmentation).
♦ Les
fluoroquinolones (elles ont une bonne activité contre les bacilles et les
coques à Gram négatif.
B. Les
anti-inflammatoires
Les anti-inflammatoires utilisés
classiquement sont les corticoïdes et les anti-inflammatoires non stéroÏdiens.
D’autres substances, telles que le hyaluronidate de sodium et diméthylsulfoxide
n’ont pas encore fait l’objet d’études chez le veau ont été utilisés avec de
bons résultats lors d’affections articulaires, notamment chez le cheval.
C.
Autres traitements
♦ Les remèdes homéopathiques tels
que Calendula Officinalis, Phytolacca, Apis Mélifica, Belladonna sont également
bien utiles dans tous ces phénomènes inflammatoires articulaires.
♦ Révulsifs ; l’utilisation de
révulsifs locaux tels que « Finalgon, Capsigel » se fait par 35% des
confrères ; elle permet d’augmenter localement la circulation sanguine et
de faciliter la diapédèse des cellules-défenses, augmentant ainsi les chances
d’amélioration de la thérapeutique générale (Duclos, 1998).
VI. PROPHYLAXIE
Elle est d’autant plus importante
que le traitement est toujours long, coûteux et malaisé, le pronostic réservé.
Elle repose sur l’application des
règles fondamentales de l’hygiène générale et sur certaines précautions plus
spécifiques.
L’alimentation de la vache sur
les plans quantitatif et qualitatif revêt une importance capitale dans la
valeur des défenses du veau, tant sur la vitalité du nouveau-né que la qualité
du colostrum. Ce dernier doit par ailleurs être pris précocement et en quantité
suffisante pour pouvoir prévenir les maladies infectieuses du jeune âge.
Une grande partie des arthrites
du veau étant classée parmi les arthrites tertiaires, il importe de traiter
efficacement les omphalophébites, les pneumonies et les gastroentérites.
Il est bon d’assurer au veau une
bonne hygiène locomotrice en le laissant libre dans un parc à veau ou, du
moins, en évitant de l’attacher trop court sur un sol dur.
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