jeudi 26 novembre 2015

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ANOMALIES D’ORIGINE ANATOMIQUE 2ème partie

By: Dr Vétérinaire On: 14:53
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  • ANOMALIES D’ORIGINE ANATOMIQUE 2ème partie

    2. LES ANOMALIES ACQUISES

    2.1. Affectant les ovaires
    • Adhérences
    Les adhérences burso-ovariennes ont une incidence qui varie de 0,43% à 46%.
    Parfois cette lésion consiste en un simple filament à l’intérieur de la bourse, sans que les oviductes ne soient atteints. Parfois au contraire il y a une véritable encapsulation de l’ovaire par du tissu fibreux.
    Si les adhérences sont bilatérales et étendues, la fécondité peut-être. réellement affectée ; il y a soit trouble de l’ovulation (lutéinisation folliculaire ou développement de kystes) soit obstacle au cheminement du sperme ou de l’ovocyte dans l’oviducte.
    Lorsque l’oviducte est affecté, sa lumière s’obstrue. L’obstruction peut aussi provenir de l’accumulation de ses propres sécrétions. Il y a alors distension et amincissement des parois d’où hydrosalpingite.
    Les lésions de type diffus se rencontrent très souvent lors de péritonite due à la tuberculose, à une R.P.T. ou à une métrite puerpérale. Une palpation ovarienne mal soignée, une énucléation du CL ou rupture d’un kyste peuvent aussi en être la cause.  
    La cause qui semble la plus évidente chez la vache multipare est l’infection puerpérale. Un lavage intra utérin à base de solutions irritantes comme le LUGOL (iode) peut aussi induire des adhérences.
    Par voie rectale il est très difficile de détecter ces adhérences.
    Ces adhérences sont une cause majeure de l’infertilité des repeat-breeders. Leur traitement est souvent aléatoire. Il faut prévenir les infections puerpérales, éviter les lavements intra-utérins avec des solutions antiseptiques irritantes ainsi que les examens transrectaux brutaux.  
       



    Membrane recouvrant 2 kystes ovariens chez la vache 

    • Tumeurs 
    Des tumeurs des cellules de la granuleuse et de la thèque (thécome) ont été décrites chez la vache.  Dans le premier cas, elles sont le plus souvent bénignes et unilatérales.  Elles sont solides ou de type kystique. Elle s’accompagne parfois de nymphomanie (sécrétion d'E2) et d’une hyperplasie kystique de l’endomètre.




    Chez la jument, les ovaires, le vagin et la vulve présentent plus fréquemment des tumeurs que l'utérus et le cervix.
    Les tumeurs de l’ovaire représentent environ 5 % des tumeurs observées dans l'espèce équine. Elles concernent dans 48 % à 86 % des cas les cellules de la granulosa. D’autres tumeurs ovariennes ont également été identifiées: le tératome, l'adénome et le cystadénome, l'adénocarcinome et le cystadénocarcinome, le dysgerminome et le lymphosarcome. Certaines tumeurs ovariennes telles la tumeur de la granulosa et le dysgerminome s’accompagnent de modifications du cycle œstral (tumeurs fonctionnelles). D’autres au contraire n’en modifient pas systématiquement la régularité (tumeurs non fonctionnelles).

    L'anamnèse et l'examen externe de l'animal ne permettent que difficilement de poser le diagnostic de tumeur de la granulosa. Une encolure épaisse, l'élargissement du clitoris ou un développement anormal de la glande mammaire constituent des symptômes parfois présents mais non spécifiques de tumeur de la granulosa. De la cachexie et de l'anémie apparaissent parfois lorsque la tumeur est de grande taille. La tumeur de la granulosa est observée chez des animaux adultes âgés la plupart du temps de 5 à 16 ans. Elle a été observée occasionnellement chez une pouliche de quelques mois. En cas de dégénérescence tumorale, les cellules de la granulosa ou de la thèque interne sécrètent en proportion variable des oestrogènes et de la testostérone responsables de troubles du comportement tels que l'anoestrus, la nymphomanie, la manifestation d'un comportement mâle ou l'agressivité, symptômes fréquemment à l’origine de la consultation. Une diminution de la fertilité est observée. Occasionnellement, la tumeur de la granulosa est diagnostiquée chez des juments gestantes.

    L’examen clinique permet d’affiner le diagnostic. La tumeur de la granulosa a une taille souvent comprise entre 6 et 40 cm de diamètre. Son poids varie de quelques centaines de gramme à 6 kg. Un cas exceptionnel d’une tumeur pesant 59 kg a été rapporté. L'augmentation de poids de l'ovaire tumoral provoque son déplacement vers une position plus ventrale dans la cavité abdominale. Les tumeurs ovariennes de grandes dimensions peuvent engendrer des coliques sourdes, intermittentes ou aiguës, résultant de tractions exercées sur le mésovarium, ou d'une compression des organes avec lesquels elles sont en rapport. Ces symptômes peuvent être à l’origine de la cachexie ou de l’anémie parfois observées. L'augmentation de la vascularisation et la tension sur le pédicule ovarien peut provoquer une hémorragie fatale. La tumeur est habituellement sphérique, mobile et encapsulée. Sa paroi est lisse ou granuleuse, dure ou de consistance molle lors de persistance du développement folliculaire. L'absence d'identification de la fosse d'ovulation est un élément diagnostique d'une tumeur. L'ovaire tumoral est sensible au toucher. Souvent unilatérale, la tumeur de la granulosa s'accompagne ou non de l'inactivité de l'ovaire contralatéral. Cette inactivité est un critère diagnostique. Il faut y voir l’effet inhibiteur sur l'axe hypothalamo-hypophysaire exercé par l’inhibine et les stéroïdes ovariens sécrétés parfois abondamment par les cellules tumorales.

    La tumeur de la granulosa présente des caractéristiques échographiques variables. Le parenchyme ovarien est isoéchogène. Il peut présenter une ou plusieurs zones anéchogènes correspondent à des kystes, dont le diamètre est souvent compris entre 0,1 et 5 cm. Ils sont ronds ou irréguliers. Le tératome, l'adénome (cystadénome), l'adénocarcinome (cystadénocarcinome) et le dysgerminome peuvent présenter une image échographique similaire. L'activité multifolliculaire s’accompagne souvent d’un aspect polykystique, avec peu de stroma. Le follicule hémorragique et l'hématome évoluent avec le temps, donnant une image kystique, puis trabéculée, et enfin pleine. En conséquence, un diagnostic définitif ne peut être posé par l'examen échographique seul.

    Après incision, les tumeurs de la granulosa apparaissent fermes, de couleur blanc-jaune, voire brune. La surface de section est pleine ou kystique. Des zones hémorragiques sont parfois décrites. Le contenu des kystes est séreux à séro-sanguinolent, parfois hémorragique.

    Sur le plan hormonal, dans 50 à 90% des cas de tumeur de la granulosa s’accompagne d’une concentration sérique en testostérone élevée. Dans un tiers des cas, elle est supérieure à 100 pg/ml, et s’associe à du virilisme et à un comportement d'étalon. Toutefois, les concentrations sériques en testostérone et 17b-oestradiol n'augmentant pas systématiquement lors d'une tumeur de la granulosa, la valeur du diagnostic hormonal demeure relative.

    Chez la jument, à la différence des observations faites chez la femme, la tumeur de la granulosa est considérée comme bénigne. Un cas de métastase abdominale a néanmoins été renseigné. Les traitements hormonaux restant inopérants, l'ovariectomie hémilatérale est le traitement de choix. Une colpotomie ne peut être réalisée que si le diamètre de la tumeur est inférieur à 10 cm. Dans le cas contraire, l'hémorragie post-chirurgicale ou le prolapsus intestinal au travers du vagin sont à craindre en cas d’intervention. La laparotomie par le flanc n'est conseillée que lorsque l'ovaire a moins de 15 cm de diamètre afin d'éviter la déhiscence de plaie ou un excès d'inconfort. En cas de taille supérieure, l'approche chirurgicale se fera par la ligne blanche, sous anesthésie générale. Le volume et l'importante vascularisation de la tumeur sont des facteurs augmentant le risque opératoire. Une fois l'exérèse de la tumeur réalisée, 55 à 70 % des juments reviennent à une cyclicité et une fertilité normale 2 à 16 mois plus tard. Les anomalies de comportement régressent en quelques jours voire semaines après la chirurgie chez 75 % des juments. Deux heures après l’intervention chirurgicale, la concentration sérique en testostérone diminue de manière significative.


    Tumeur ovarienne (Hanzen, 2004).

    • Oophorite
    L’oophorite ou inflammation de l’ovaire est plutôt rare. Elle fait le plus souvent suite à une métrite. Plus rarement la contamination (A.pyogenes) est d’origine hématogène.
    ·    Hematome intraovarien et intraabdominal
    L’hématome intraovarien ou intrabdominal a été décrit chez la vache après une énucléation manuelle du corps jaune. Cette pathologie est devenue rare compte tenu du recours systématique aux prostaglandines. L’affection a également été décrite chez la jument.





    2.2. Affectant le vagin

    • Déchirure du périnée
    Des déchirures de 3ème degré peuvent survenir lors de vêlage dystocique ; les parois vaginale et rectale se rompent sur toute leur épaisseur ce qui entraîne une communication directe entre ces 2 cavités.
    Cette lésion est incurable ; l’air et les fèces sont alors continuellement aspirées à l’intérieur du vagin causant vaginites et métrites. L’état général n’est pas affecté ; la vache continue à cycler mais la conception n’a pas lieu à cause de la métrite. Le traitement est chirurgical ; la réparation fait appel à la technique de Götze ou de Aanes.  


    Déchirure de 3ème degré du périnée chez la vache (Hanzen, 2004).


    Déchirure de 3ème degré du périnée chez la vache (Hanzen, 2004).
    (Persistance d’une communication recto-vaginale après cicatrisation du périnée)

    ·    Prolapus vaginal
    Le prolapsus vaginal se rencontre le plus fréquemment chez la vache et la truie avant ou après l’accouchement. S’il n’est pas trop important, il peut se résoudre de lui-même après le vêlage. Certains cas doivent être réduits par vaginopexie ou la mise en place d’une suture de Bühner.

    • Kystes des conduits de Gartner
    Les kystes des conduits de Gartner (vestiges des conduits mésonéphrotiques) doivent être distingués des kystes des glandes de Bartholin (glandes vestibulaires). Les premiers sont localisés sur le plancher du vagin, les seconds dans le vestibule vulvaire.



    ·    Vaginisme
    Le vaginisme désigne un état morbide caractérisé par une hyperesthésie souvent douloureuse de la vulve et du vagin. Cette hyperesthésie entraîne une contracture réflexe et spasmodique du sphincter vulvaire gênant et empêchant la saillie. Elle résulte d’une pathologie vaginale ; peut-être. être parfois d’origine idiopathique.
    ·    Pneumo et urovagin
    Les déformations acquises de la vulve et du vagin résultent d’un relâchement des muscles et ligaments, la vulve et le vagin se trouvent inclinés vers la cavité pelvienne et prennent une position de plus en plus horizontale. Le manque de tonicité des lèvres vulvaires primaire ou secondaire à des lésions résultant d’un accouchement dystocique entraîne leur manque de coaptation et l’entrée d’air dans le vagin (pneumovagin). Cette caractéristique se rencontre plus fréquemment chez les vaches âgées. Le vagin se trouve distendu et prend de plus en plus une orientation oblique de l’arrière vers l’avant et plongeante dans la cavité abdominale. Il en résulte une augmentation du risque d’accumulation de l’urine dans la portion antérieure du vagin (urovagin). Un traumatisme de la région périnéale lors de l’accouchement constitue le facteur déterminant d’apparition d’un pneumovagin. L’âge moyen des vaches atteintes serait de 8 ans. On estime que 70 % des vaches atteintes d’urovagin présentent des lésions vulvaires. L’hyperoestrus ou la nymphomanie en sont des conditions prédisposantes. Des récoltes d’embryons successives peuvent favoriser l’apparition de la pathologie. Une revue de 967 cas de pneumovagin chez la jumentdémontre que les juments âgées de moins 5 ans sont moins souvent atteintes que celles âgées de 5 à 12 ans, celles-ci l'étant moins que celles âgées de plus de 13 ans.
    Le diagnostic peut être posé par palpation manuelle du tractus génital. Celui-ci se trouve déplacé vers le haut ou latéralement. Une pression exercée sur le plancher rectal entraîne l’expulsion de l’air qui s’accompagne d’un bruit caractéristique. Si la distension du vagin est importante, lors de la marche ou au trot, la jument fait entendre également un bruit caractéristique particulièrement manifeste si le déplacement est brusque et rapide. Chez la jument cette pathologie a été associée avec une réduction de la fertilité.
    Le pronostic est le plus souvent favorable. Il l’est moins en cas de fistule recto-vaginale ou d’urovagin.
    Le traitement sera d’ordre préventif ou curatif. Préventivement, il conviendra de faire l’accouchement secundum artem. La fermeture insuffisante des lèvres vulvaires est justiciable de l’opération de Caslick.  L’intervention consiste à enlever une bande de 1 à 1.5 cm de tissu muqueux sur la longueur de la partie entrouverte de la vulve sous anesthésie loco-régionale ou locale. Les deux lèvres seront ensuite suturées au moyen de points séparés ou d’un surjet. Si l’ouverture de la commissure supérieure est plus importante, on peut réaliser l’exérèse de deux triangles de muqueuse de part et d’autre de la commissure supérieure de la vulve. Ce triangle est délimité par deux incisions l’une partant du bord vulvaire à 4 ou 5 cm de la commissure supérieure et se prolongeant sur 7 à 8 cm vers le plafond vulvovaginal jusqu’au niveau de la jonction entre la cavité vulvaire et la cavité vaginale. L’autre part de ce point et rejoint la commissure supérieure en logeant le bord cutané de la vulve. Le plafond vaginal est reconstitué au moyen de deux sutures en surjet simple. L’une concerne le tissu sous-muqueux et l’autre la muqueuse préalablement séparée de la sous-muqueuse sur une profondeur de 1 cm. Chez la jument, l'intervention n'améliore pas la fertilité, la cause pouvant en être trouvée dans l'endométrite dont peut s'accompagner l'intervention Chez la vache, l’urovagin peut être traité chirugicalement en réalisant une extension du méat urinaire. Pour ce faire après anesthésie locorégionale ou locale du site opératoire, une incision en V (pointe vers l’avant) est pratiquée de part et d’autre du méat urinaire. Les bords de la plaie sont disséqués et une double suture des plans supérieur et inférieur réalisée au moyen d’un fil de synthèse résorbable.

    • Fibrose du vagin et de la vulve
    Peut se voir suite à une contusion ou à une infection pyogénique. Il y a étroitesse du canal vaginal et risque de dystocie d’où césarienne. 
    Une mauvaise cicatrisation suite à une contusion vulvaire peut provoquer la fermeture imparfaite du sphincter vulvaire ce qui entraîne une aspiration d’air. Les conséquences sont similaires à celles rencontrées lors de déchirure du périnée quoique moins sévères. Il y a absence de conception suite à la saillie mais pas à l’I.A. il y a risque de dystocies pour cause de fibrose vulvaire.

    • Tumeurs
    Les fibropapillomes du vagin et de la vulve sont généralement sans
    incidence sur la fertilité quoique pouvant entraîner une dystocie. Elles sont généralement pédonculées et peuvent être extraites chirurgicalement.

    2.3. Affectant l’utérus

    • Adhérences utérines
    Se produisent suite à la césarienne chez la vache ou suite à une rupture utérine. L’utérus adhère plus ou moins fortement à l’omentum, intestin ou paroi abdominale. De telles lésions peuvent survenir en même temps qu’une adhérence burso-ovarienne et causer un retard  d’involution utérine ou une métrite. Elles sont souvent cause de stérilité.
    ·    Polypes endométriaux
    L’utérus de la jument peut présenter des polypes endométriaux. Sessiles ou pédonculés, ces polypes sont recouverts de l’endomètre et renferme une tige de tissu de connexion ainsi que parfois des glandes endométriales. L’hyperplasie endométriale kystique peut être à l’origine de ces polypes par ailleurs également décrits chez la chienne et la chatte.
    ·    Tumeurs de l’utérus
    Les tumeurs de l’utérus sont assez rares chez les grands animaux. Chez la vache les lymphosarcomes sont les plus fréquents et occasionnellement on a diagnostiqué des leiomyomes (tumeur des fibres musculaires lisses). On a décrit des carcinomes du vestibule vulvaire.
    La gestation peut se produire dans l’utérus cancéreux ce qui peut, lors de fouille rectale être confondu avec un fœtus momifié.




     Abcès péri - utérins chez la vache 
    ·    Pneumomètre
    Le pneumomètre peut apparaître occasionnellement chez la jument. Des lacunes lymphatiques ont été décrites. Elles résultent d’une obstruction au drainage lymphatique et d’une distension des vaisseaux lymphatiques. Ces lacunes sont entourées de tissu endothélial et du liquide s’y accumule. Ces formations peuvent être responsables d’endométrites.
    ·    Kystes endométriaux
    Les kystes endométriaux apparaissent le plus souvent chez les juments âgées.

    2.4. Affectant les oviductes

    Plusieurs anomalies acquises des oviductes peuvent aussi entraîner de l’infertilité :
    ·         La pachysalpingite (salpingite chronique parenchymateuse = salpingite
    chronique hypertrophique = salpingite caractérisée par la prolifération considérable du tissu conjonctif et l’épaississement des parois de l’oviducte). Elle présente une apparence d’hydrosalpingite ou pyosalpingite mais au lieu d’un liquide, la lumière de l’oviducte est remplie d’une masse de tissu conjonctif.
    • Kystes multilobés muqueux : peuvent entraîner une distension et un
    élargissement des oviductes.





    2.5. Affectant le cervix
    ·     Cervical incompetence
    Le relâchement excessif du col chez la vache (cervical incompetence) peut se diagnostiquer par un examen manuel vaginal. Normalement, il n’est pas possible d’introduire un doigt dans le canal cervical. La mise en place d’un cathéter de Folley dans l’utérus et sa traction au travers du col sans que le ballonnet ne se dégonfle constitue une méthode alternative pour confirmer le diagnostic.

    • Fibrose cervicale
    Rare ; fait suite à des contusions lors de dystocies chez la vache.


    Description: Affectant les ovaires Adhérences Les adhérences burso-ovariennes ont une incidence qui varie de 0,43% à 46%. Parfois cette lésion consiste en un simple filament à l’intérieur de la bourse, sans que les oviductes ne soient atteints. Parfois au contraire il y a une véritable encapsulation de l’ovaire par du tissu fibreux.

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